Les atouts de l’économie algérienne

Publié par DK News le 01-11-2015, 14h56 | 132

Dans son traditionnel message à la nation, à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire du 1 er novembre 1954, la plus prestigieuse date de notre histoire, le président Abdelaziz Bouteflika a apporté des réponses aux grandes questions que se posent les Algériens.

En particulier au plan économique et social, à l’heure où la crise économique mondiale n’est pas encore à terme, et, surtout, au moment où le pays a perdu la moitié de ses recettes pétrolières dont la plus grande est investie dans le logement social, les grandes infrastructures de base, dans la santé ou la formation.

«Cette crise va perdurer encore un temps », a averti le Chef de l’Etat qui se veut, néanmoins, rassurant sur la poursuite du programme de développement que le pays a lancé à l’horizon 2018. Car, même malgré la brutalité du choc pétrolier, l’économie algérienne résiste sur le même rythme de croissance. Il va de soi qu’un effort a été demandé au pays pour dépenser rationnellement et continuer à investir dans les secteurs producteurs de richesse renouvelable et créateurs d’emplois de manière conséquente. C’est un minimum si l’Algérie, à l’instar des autres nations qui sont dans la même situation, veut garantir son rythme de croissance.

Si les hydrocarbures continuent d’être encore de loin la principale source de richesse nationale, il est évident - le président l’a bien souligné d’ailleurs- que la plupart des secteurs d’activité économique continuent de consolider leur place dans la croissance.

L’investissement dans la petite et moyenne industrie progresse alors que l’agriculture continue de confirmer sa performance qui remontre déjà à plus d’une décennie. Faut-il donc craindre pour l’avenir de l’économie algérienne, comme le laisse entrevoir les mauvaises intentions depuis le jour où le prix du baril a baissé d’un dollar ?

La réponse est, bien sûr, non, à condition que le pays poursuive sans relâche son effort de développement qui est à son troisième plan quinquennal.

Le pays a, en effet, d’autres atouts encore plus performants, à terme, que les hydrocarbures. Sa jeunesse, principale richesse, sa formation qui s’approfondit continuellement, et la bonne gouvernance qui a permis de rationaliser les dépenses publiques. La situation aurait pu être difficile à gérer si l’Etat, à l’initiative du président Abdelaziz Bouteflika, n’avait pas opté, au bon moment, pour le paiement anticipé de la dette publique.

Cette dette aurait pu être aujourd’hui de l’ordre de 40 ou 50 milliards de dollars avec un service de 15 à 20 milliards. Voilà le scénario catastrophique que a été évité vers la fin des années de 2000.

Pays non endetté qui œuvre à inverser progressivement la structure de son économie pour aller d’une coopération commercial à un partenariat productif et mutuellement profitable, un partenariat gagnant gagnant, l’Algérie a su négocier sa stratégie de développement par l’investissement massif dans les infrastructures de base et l’habitat.

Les efforts fournis par ces deux moteurs de l’économie nationale, conjugués aux bons rendements des autres secteurs sont les meilleurs atouts aux mains de l’Algérie, face aux situations de crise et aux conjonctures les plus difficiles.

Hamid A