Parallèlement aux festivités organisées par la wilaya, la police de Sétif a pour sa part mis au point un programme d’activés pour fêter le 61e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954.
Pour marquer cette importante date anniversaire, la Sureté de wilaya de Sétif, a convié plus de 500 policiers et policières, tous grades et services confondus, à une série de conférences à la maison de la culture Houari Boumediene. Organisée en collaboration avec l’université Mohamed Lamine Debaghine Sétif 2, cette série de rencontres, animées par des professeurs et des spécialistes en la matière, comme celles organisées au niveau des Suretés de daïra à travers la wilaya, nous dit-on, vise à consolider cette étape historique dans l’esprit des forces de police, tout en leur rappelant l’héroïsme, les exploits et les sacrifices de nos combattants et des martyrs lors de la Révolution du 1er Novembre 1954.
Cette rencontre a été ouverte par le chef de Sureté de wilaya, le commissaire divisionnaire, Mohamed Akhrib, en présence du secrétaire de wilaya de l’Organisation nationale des moudjahidine, Djenane Azzouz ainsi que du vice-recteur de l’univeristé Sétif 2, Nawal Abdellatif Mami. Prenant la parole à cette occasion, le premier responsable de la police à Sétif n’a pas manqué de rappeler l’importance de cette date historique, tout en soulignant l’héroïsme et les énormes sacrifices consentis par nos martyrs, nos combattants et le peuple algérien, qui a-t-il martelé, ‘’ Nous ne serions pas ici en toute liberté et indépendance’’. Pour sa part, la représentante du recteur de l’université Sétif 2 est intervenue sous la forme d’une approche globale et complète des étapes importantes de notre Glorieuse Révolution et de ses exploits qui ont permis à pays de recouvrer son indépendance.
Ce programme comprend également des visites de musées historiques et de l’ex camp d’internement de Ksar Abtal dans la commune de Ksar Tair, des dépôts de gerbes de fleurs et des minutes de silence à la mémoire des martyrs de la Grande Révolution et ceux du devoir national, des levées de couleurs au rythme de Kassaman un peu partout.
Azzedine Tiouri