La réponse du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à ceux qui tentent de semer le doute chez les Algériens est claire, précise et sans ambages. A ceux qui prétendent ou doutent en les capacités du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à gérer le pays, Sellal a signifié que le chef e l’Etat suit quotidiennement sur le terrain l’exécution de son programme.
Il faut relever que c’est sur instruction du chef de l’Etat que Sellal effectue des visites de travail et d’inspection de manière régulière dans les wilayas du pays. Il s’enquiert de l’état d’avancement des différents projets socioéconomiques lancés dans le cadre de la mise en œuvre du programme du Président. En d’autres termes les différents projets seront réalisés et le développement socioéconomique du pays se poursuit.
Il s’agit d’une réponse claire au Groupe des 19 qui avaient adressé une lettre au chef de l’Etat et qui ont demandé de le rencontrer. Ce groupe a remis en doute les capacités du chef de l’Etat à gérer le pays. Or, le président de la République continue de recevoir des chefs d’Etat de gouvernement de différents pays et donne des instructions au gouvernement en ce qui concerne la gestion du pays.
Le chef de l’Etat préside régulièrement des Conseils des ministres et, mieux encore, il insiste sur la préservation des acquis sociaux des Algériens. Le Président Bouteflika est toujours intervenu dans les Conseils des ministres et dans ses messages pour rassurer les Algériens.
A la veille du mois de Ramadhan, à la veille de la rentrée scolaire, à l’occasion de la fête de l’indépendance et de la jeunesse ainsi qu’à la veille de la commémoration du déclenchement de la glorieuses Révolution du 1er-Novembre 1954, le président de la République n’a pas manqué de rassurer les Algériens.
A chaque occasion, il s’adresse aux Algériens pour les rassurer et les réconforter d’autant plus que la conjoncture économique et politique de par le monde est loin d’être sereine. Mieux encore, il a toujours mis en garde les Algériens contre les aventuriers qui ont glorifié ce qui est appelé «le printemps arabe» et dont les conséquences sont visibles sur les pays touchés par ce faux-printemps.
Il ne faut pas perdre de vue que depuis la maladie du président, plusieurs groupes, personnalités ou personnages ont fait part de scénarios aussi dramatiques que dangereux pour la stabilité de l’Algérie.
Le peuple algérien a voté et plébiscité Bouteflika à la présidence et il est légitime à présent de se demander si ceux qui remettent en cause le chef de l’Etat sont représentatifs auprès du peuple algérien…
Kamel Cherif