
La wilaya de Boumerdes compte plus de 33.200 malades diabétiques (de types 1 et 2) bénéficiant d’une couverture sociale, a indiqué, mardi, le directeur local de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS).
Ce nombre de diabétiques représente un tiers des malades chroniques (au nombre de 80.000) assurés par la CNAS, a indiqué à l’APS Djamel Zitouni, en marge d’une rencontre scientifique, organisée à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du diabète.
Les malades concernés bénéficient, grâce à la carte Chiffa, de remboursements à 100% sur leur médicaments, tout en étant exempt du contrôle médical, en plus d’autres avantages assurés par la loi, a-t-il précisé.
Dans sa communication sur "le diabète et l’alimentation", le chef du service de médecine interne à l’hôpital d’Ain Taya (Alger), Pr Biadh Mohamed, a assuré que le "mode de vie à une influence capitale sur l'exposition ou pas à cette maladie", soulignant les facteurs "prévention et l’exercice permanent" comme étant le meilleur moyen d’éviter le diabète.
"Un mode de vie sans prévention peut mener à l’obésité, puis à l’hypertension, et, de là, à l’atteinte par le diabète, a-t-il prévenu.
Une autre spécialiste en médecine interne de l’hôpital de Thenia, Dr Saadouni Fatiha, a évoqué, dans sa communication sur "le diabète et le sport", les avantages d’une bonne diète alimentaire, associée à l’effort physique, en plus du traitement à l’insuline, qui peut permettre au malade "la maitrise de son taux de sucre et d'éviter d’autres complications (maladie du cœur, entre autres)".
Pour sa part, Dr Hassina Boudiaf, de l’hôpital de Rouiba, a abordé dans sa communication la possibilité de réaliser des opérations chirurgicales sur le malade diabétique, dans l’"urgence", où en les programmant avec la prise de toutes les mesures préventives nécessaires.
Elle a, néanmoins, souligné l’importance pour le chirurgien de maitriser son sujet, en effectuant notamment tous les examens et analyses préalables nécessaires, et de s’assurer de leurs résultats, afin d’éviter toute complication dangereuse pour le malade.
Parmi ces complications liées à un acte chirurgical, cette spécialiste a cité la septicémie et l’artériosclérose, qui peut provoquer une crise cardiaque.
(APS)