Le projet permettra d’améliorer la santé et la sécurité des citoyens : Le génome algérien en phase de séquençage

Publié par R. R le 10-11-2015, 22h28 | 62

Un projet national de séquençage de l’ADN algérien est en cours de réalisation par le département de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’enseignement supérieur, a indiqué hier M. Awrak Hafid.

Invité hier du Forum de la Sûreté nationale, le directeur général de la recherche scientifique et du développement au ministère de l’Enseignement supérieur, a indiqué que des prélèvements ont été effectués dans un premier temps sur 5000 personnes pour déterminer quels sont les gènes les plus fréquents en Algérie.

Ces données permettront aux scientifiques de personnaliser la santé des citoyens en déterminants a quelles maladies ils sont prédisposés.

L’identification des gènes pourra aider les chercheurs à dépister et prévenir l’apparition des maladies génétiques et alléger par la même occasion la facture médicamenteuse du pays.

Au jour d'aujourd'hui, l’Algérie est le quatrième pays au monde à avoir lancé un tel projet après les Etats-Unis, l’Angleterre et l’Arabie Saoudite. Concernant l’impact de ce projet sur le travail de la police nationale, M. Awrak a indiqué que la banque de gênes permettra aux éléments de la police scientifique d’identifier plus rapidement les auteurs de crimes.

Aux Etat-Unis par exemple, l’ADN de chaque citoyen est prélevé systématiquement (à partir de la salive) au moment d’obtenir la carte d’identité. Cette base de données peut par la suite être consultée par les services de sécurité pour l’identification des individus et ce à partir de n'importe quelle trace génétique.  Par ailleurs, M. Awrak, a souligné que la collaboration entre les deux institutions peut porter sur plusieurs domaines à l’image de la biométrie avec le vieillissement, la reconnaissance de l’image et de la voie des suspects pour simuler des crimes, la localisation des sources sonores à partir des bruits de fond, l’analyse des images médicales, l’analyse de la parole et la détection des évènements anormaux.       

De son côté, le directeur de la communication à la DGSN, le commissaire principal Amar Laroum, a indiqué que le développement et le recours de la Sûreté nationale aux nouvelles technologies est une nécessité qui répond aux besoins liés à l’émergence de nouvelles formes de criminalité.

R. R