Plusieurs partis et associations ont rejoint l’initiative : Le cercle de soutien au programme du Président s’élargit

Publié par Walid. B le 16-11-2015, 13h28 | 72

L’appel lancé par le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, en direction des partis politiques et des organisations nationales à adhérer à l'initiative de son parti visant à former un front national pour soutenir le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a eu un écho favorable et tout porte à croire que ce projet sera concrétisé dans un proche avenir.

Selon Amar Saâdani, l'initiative vise à défendre le pays contre les dangers qui le guettent et à préserver l'acquis de la stabilité.

A ce titre, le RND, par la voix de son secrétaire général Ahmed Ouyahia, a considéré le FLN comme un allié stratégique dans le soutien au président de la République et la défense du courant nationaliste.

D’autres formations politiques ont déjà affiché leur disponibilité à rejoindre cette initiative, comme le parti TAJ de Amar Ghoul, le MPA de Amara Benyounes ou encore l’ANR de Belkacem Sahli, de même que des organisations de la société civile qui ont adhéré à cette démarche sans conditions préalables, considérant que celle-ci, fondée sur le programme du président de la République, est toujours ouverte à tous.

Ils ont également souligné que cette initiative vise à faire naître une alliance nationale apte à protéger le pays et constitue le noyau d’un front intérieur puissant et soudé autour de l’objectif unique de la sécurité et de l’unité de l’Algérie.

Le pays, dans la conjoncture actuelle, est encerclée par des manœuvres visant son unité et sa sécurité, a-t-on ajouté, soulignant que les forces politiques n’ont pas le droit, aujourd’hui, de minimiser, au nom de la démocratie, ce qui menace la sécurité du pays et doivent mettre de côté leurs rivalités et s’allier dans un seul front puissant, rassemblant ses hommes et ses femmes.

Ainsi, les partis et associations ayant soutenu le programme du président de la République ont été conviés à adhérer sans réserve à cette initiative.

Le président de la République avait tracé, depuis sa réélection pour un quatrième mandat en avril 2014, une nouvelle feuille de route dans laquelle il s’était engagé à édifier un modèle de gouvernance répondant aux attentes et espérances du peuple algérien.

Cette démarche répondra aux aspirations de la jeunesse à prendre le relais, dans un environnement marqué par la stabilité, la justice sociale, l’équité et le respect mutuel.

Le chef de l’Etat avait alors affiché sa détermination à créer les conditions de la consolidation du développement économique et social et d’un renouveau politique consensuel avec l’ensemble des acteurs politiques permettant la consécration des droits de l’homme dans toutes les sphères d’activités, avec la prépondérance accordée aux équilibres des pouvoirs pour permettre aux différentes institutions d’agir en permanence dans le respect de l’État de droit.

Il avait réaffirmé, en outre, sa volonté à franchir « une nouvelle étape sur la voie de la préservation de notre pays des effets des hostilités internes et externes avérées et potentielles de toute nature et à l’apaisement de notre société qui a besoin de rassembler ses énergies pour la réalisation de nouvelles conquêtes, loin des rivalités stériles et des déchirements ravageurs».

Aujourd’hui, avec la révision de la loi constitutionnelle qui se profile à l’horizon, les engagements pris par le chef de l’Etat lorsqu’il avait lancé les réformes politiques il y a de cela près de quatre ans, sont en voie d’être concrétisés avec le parachèvement de ce processus devenu irréversible.

Il s’agit de renforcer les assises d’une démocratie pluraliste réelle et d’une plus grande justice sociale à travers une répartition équitable des fruits du développement, la création de postes d’emploi pour la jeunesse, la réalisation de programmes de logements au profit des familles ayant longtemps pâti de l’habitat précaire, le développement considérable des infrastructures de base et le renforcement des secteurs stratégiques.

Le chef de l’Etat avait, par ailleurs, appelé au renforcement du front intérieur, à la préservation de l'unité nationale et à la mobilisation autour de l'Etat, défenseur et garant des intérêts de l'ensemble des Algériens « sans discrimination aucune ».

Walid. B