La Concorde civile et la réconciliation nationale ont sauvé l’Algérie de la menace terroriste

Publié par Boualem Branki le 16-11-2015, 17h31 | 88

Le terrorisme, qui a frappé durement l'Algérie dans les années 1990, mais qui a été combattu farouchement par les forces armées de l'ANP et celles éprises de paix dans ce pays du million et demi de martyrs, frappe aujourd'hui sans discernement dans le monde.

Ce fléau, cette plaie ouverte sur l'humanité, mérite cependant un traitement radical, mais sur la base d'une démocratie citoyenne, inclusive et respectueuse des droits de l'homme.

C'est ce qu'a mis en évidence le ministre des Affaires maghrébines, de l’union africaine et de la ligue arabe, Abdelkader Messahel, qui a surtout mis en exergue l'expérience algérienne dans ce domaine. Car aujourd’hui que le terrorisme frappe sans discernement en Europe, dans les pays arabe ou en Amérique, la riposte ne peut qu'être totale.

Pour autant, l'important est de traiter ce mal par des méthodes qui ne transitent pas par les raccourcis d'une guerre ruineuse en hommes et qui compromet le développement des Nations. L'expérience algérienne, mise en place par le président Bouteflika est une solution durable, pérenne, car elle prend le meilleur des Nations, le meilleur de l'humanité.

Les réformes mises en place par le Président Bouteflika dans la rénovation de la vision de lutte contre le terrorisme, en particulier la charte pour la réconciliation nationale et la paix civile, mise en place à travers un référendum en 2005. Une réforme qui a fait appel à l'approbation du peuple algérien, en toute démocratie, pour adopter cette démarche de paix et de concorde nationale, devenue un exemple que les Nations Unies veulent adopter pour faire régner la paix dans le monde et mettre fin au terrorisme.  Car le terrorisme, qui est devenu une menace globale contre la paix et la sécurité, appelle également une riposte globale.

Mais, celle-ci doit être débarrassée du discours radical, et l'Algérie a réussi son pari de vaincre le terrorisme grâce à sa politique de déradicalisation, à travers la loi sur la concorde civile, la réconciliation nationale, et les projets de développement.

"La démocratisation est le fondement même de la lutte contre la radicalisation", rappelle M.Messahel qui cite la démarche algérienne comme étant un succès et qui doit inspirer l'ONU pour son application.

Cette politique de déradicalisation a fait que l'Algérie est le pays qui "donne le moins de djihadistes au terrorisme et à Daech".

Il y a également le poids de la stabilité du front intérieur, avec une concorde nationale et des partis unis autour d'un seul objectif : préserver l'Algérie de toute menace interne ou externe, et la mettre durablement sur les rails du développement, de la concorde civile, de la fraternité.

Boualem Branki