Les chantres des périodes de transition reviennent à la charge : Qui veut prolonger de nouveau l'Algérie dans l'instabilité ?

Publié par Kamel Cherif le 18-11-2015, 18h16 | 80

Les chantres des périodes de transition reviennent à la charge et entendent, vaille que vaille, replonger l'Algérie dans l'instabilité. Ceux qui appellent à la mise en place d'une période de transition savent pertinemment que ces scénarios ont déjà coûté très cher à l'Algérie par le passé.

Après avoir recouvré sa stabilité, l'Algérie est engagée dans une phase de développement à même de réhabiliter son industrie et diversifier son économie. La chute des prix du pétrole a précipité l'option de diversifier l'économie et de sortir de la dépendance des hydrocarbures.

Il est de notoriété publique que le développement économique d'un pays reste intimement lié à sa stabilité interne. Or, ceux qui appellent avec insistance à la mise en place d'une période de transition, entendent saquer la stabilité de l'Algérie.

Une période de transition signifie instabilité et instabilité rime avec crise politique. Il est clair que la crise politique est la mère de toutes les crises. En d'autres termes, une période de transition risque de remettre en cause la stabilité du pays et bloquer, par conséquent, tous les projets socioéconomiques.

Pour rappel, la crise politique qu'avait connu l'Algérie durant les années 1990 a négativement influé sur l'économie du pays, à tel enseigne que l'Algérie a été obligée de s'endetter et de remettre en cause sa souveraineté.

Les institutions financières mondiales, notamment le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale dictaient alors leurs politiques de restructuration économique qui avait plongé le pays et les populations dans la précarité pour ainsi dire.

Cela est dû à la crise politique qui avait rongé le pays.

Mais les efforts déployés dans le cadre de la concorde civile, la loi sur la Rahma et bien évidement la Charte pour la paix et la réconciliation nationale avaient permis de restaurer la paix et la stabilité dans le pays.

Le recouvrement de la paix et de la stabilité avait pris plusieurs années dans la mesure où il s'agissait d'une entreprise de longue haleine. En ce sens, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait consacré ses deux premiers mandats au recouvrement de la paix et à la réconciliation des Algériens entre eux.

Cela a nécessité de gros effort car il fallait réhabiliter les institutions de l'Etat et relancer le processus électoral des institutions du pays avant de 's'attaquer au développement économique. Toutes ces années et tous ces efforts risquent de fondre comme neige sous le soleil au cas où une période de transition est mise en place. Elle risque faire perdre à l'Algérie encore d'autres années après celles perdus au temps du terrorisme.

Kamel Cherif