Une convention a été signée, hier, entre l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) et l’Ecole supérieure du Commerce (ESC) de Koléa (Tipasa), portant sur la création d’une maison de l’entreprenariat au sein de l'ESC.
Avec cette nouvelle structure inaugurée, aujourd’hui, à l’Ecole supérieure du Commerce, le nombre des maisons de l’entreprenariat sera porté à 50, au niveau des établissements d’enseignement supérieur en Algérie, a t-on indiqué sur place.
La convention a été signée par les directeurs généraux de l’Ansej et de l’Ecole, respectivement Mourad Zemali et Abdeslam Saadi, en marge d’une journée d’études organisée, dans le cadre de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat, sur le thème de la création d’emplois grâce aux entreprises de recyclage des déchets.
L’accord stipule la création d’un espace, dont l’encadrement sera assuré par des accompagnateurs spécialisés, qui auront pour tache d’encourager l’élite de la société à intégrer, progressivement, le monde des affaires et de l’entreprenariat, avant la concrétisation de leurs projets à la fin de leurs études a indiqué M.Zemali.
Le DG de l’Ecole a, pour sa part, qualifié cette maison de «pépinière» permettant l’intégration de l’étudiant dans le monde de l’entreprenariat, tout en bénéficiant d’une formation théorique doublée d’une qualification sur le terrain, à même de l'engager, plus tard, dans la vie professionnelle.
L’Ansej œuvre à l’attraction de l’élite, car il s’agit là de «véritables partenaires susceptibles de créer une richesse et une valeur ajoutée à l’économie nationale», a estimé son responsable dans une déclaration à l’APS, mettant l’accent sur le rôle de l’entreprenariat, en tant que mécanisme contribuant au relèvement du nombre de porteurs de projets de niveau universitaire .
Il a fait cas, à cet effet, du financement de 45.000 diplômées universitaires et de la formation professionnelle sur un total de 353.000 projets financés, depuis 16 ans par l’Ansej, d’où la nécessité, pour lui, d’attirer plus d’universitaires vers ce dispositif, grâce justement à l’entreprenariat, qui a permis une hausse du nombre des diplômés de 6% en 2004, à 30 % actuellement.
Interrogé sur l’éventualité d’une réduction de la nomenclature des projets financés par l’Ansej, avec un abandon progressif des sans- niveau (d’instruction), le responsable a assuré que son dispositif «demeurera ouvert à toutes les catégories sociales, sans distinction aucune», précisant que l’Ansej a pour mission de «financer les projets créateurs d’emplois et de richesses».
Depuis sa mise en place, le dispositif Ansej a contribué à la création d’un (1) million de postes de travail dans 800 secteurs d’activités, à l’échelle nationale, a ajouté M.Zemali, soulignant, à titre indicatif que la flottille de pêche nationale est à hauteur de 80% le fruit de projets Ansej. Le même dispositif a permis aussi la création de 58.000 entreprises dans le secteur agricole.