Plusieurs citoyens de la localité de Adja au sud de la ville de Khemis Miliana, ainsi que la nouvelle ville de Hay Essalam réclament des ralentisseurs, et ce, devant les établissements scolaire et les endroits du passage des RN4 et RN 14.
En effet, les habitants ne cessent de faire des démarches auprès des responsables de l’APC et de la daïra pour la mise en place des dos-d’âne et autres ralentisseurs. Ces habitants réclament les dos-d’ânes qui ont été installés depuis 6 ans, après avoir enregistré des accidents meurtriers.
«Les premiers responsables ont décidé de les déblayer avec la visite du Premier ministre Sellal Abdelmalek dans la wilaya d’Aïn Defla. Malheureusement, ni Sellal n’a visité la ville de Khemis Miliana, ni ces ralentisseurs ont été remis dans leur emplacement», soutient Hadj Smaïl de Adja. Effectivement, plusieurs ralentisseurs ont été rasés de la carte routière, et les citoyens attendent toujours leur réinstallation, avant qu’il ne soit trop tard, d’ailleurs déjà on a enregistré cinq accidents sur les RN4 et RN14, le dernier avant-hier dont la victime est une écolière de 7 ans.
«Ces derniers jours, plusieurs cas d'accidents plus ou moins graves ont eu lieu à Adja, Hay Essalam et Kadour Belaid, dont les victimes sont pour la plupart des enfants», affirme Sid Ali de Hay Essalam. «Beaucoup de pères de famille, qui ont peur pour leur progéniture, demandent la réinstallation des dos-d'âne ou de tout autre ralentisseur pour une plus grande sécurité», nous dira un membre du comité du quartier.
Les habitants de Adja, Essalam, et Kadour Belaid, affirment que les usagers des routes qui traversent leur lieu de résidence, font de l'excès de vitesse. «En passant à vive allure, ils mettent de ce fait la vie des personnes en danger», disent-ils. Evidemment, cette situation les préoccupe quand ils pensent aux dangers qu'encourent leurs progénitures en traversant ces passages. Des accidents se sont déjà produits, et continuent de se produire de temps à autre.
Les conducteurs ne semblent pas conscients des risques qu'engendre l'excès de vitesse à la hauteur d'une agglomération. Pour ne pas bloquer la route, les citoyens ont lancé leur appel aux premiers responsables de la wilaya pour mettre fin à cette menace qui pèse particulièrement sur les enfants.