TransportS :Multitude de projets pour doter le pays d'infrastructures modernes

Publié par DK News le 13-03-2014, 18h52 | 23

Le secteur des transports, érigé par l'Etat en priorité eu égard à son importance et son impact direct sur la qualité de la vie, a bénéficié d'une enveloppe conséquente dans le cadre des trois programmes quinquennaux de développement (2000-2014) qui se sont traduits sur le terrain par une évolution significative du secteur. Considéré comme un des plus grands chantiers de l'Algérie post-2000, le secteur des transports est inscrit dans une logique de développement durable et des schémas directeurs à l'horizon 2025 ont été ainsi élaborés.

La stratégie tracée par le secteur a pour objectif de développer l'offre de transport pour satisfaire les besoins de mobilité des personnes et des biens, améliorer la qualité de service par la réduction des temps de parcours, répondre aux besoins logistiques des opérateurs économiques et assurer un développement durable tout en privilégiant l'intermodalité et l'interconnexion des différents moyens de transport. Dans cette perspective, des dizaines de chantiers ont marqué les dernières années à travers le territoire national.

Construction de l'autoroute Est-Ouest, routes nationales, voies express, pénétrantes et bretelles ont fait partie du paysage quotidien des habitants au cours de ces dernières années aussi bien dans les villes qu'à la campagne ou dans les localités les plus éloignées du pays du fait que l'objectif des plans de développement tous azimuts est de doter le pays d'infrastructures modernes et de désenclaver les régions du Sud. Dans ce contexte, le réseau routier national, le plus important en Afrique avec celui de l'Afrique du Sud, avec une longueur totale de 

104 325 km en 2000, est passé en 2013 à 112 696 km dont 30 828 km de routes nationales. En 2005, à titre d'exemple, il n'existait que 186 km d'autoroute et voies express contre 939 km en 2010 puis 1 096 km en 2013, ce qui dénote l'effort considérable accompli dans ce domaine. L'Algérie verra la réalisation, à fin 2014, de près de 10 000 km de nouvelles liaisons dans les quatre coins du pays. Entre 2010 et 2014, quelque 740 projets portant sur la réalisation de 9 345 km de routes de différentes capacités et de 152 ouvrages d'art ont été réalisés. Outre la mise en chantier de nouveaux axes routiers, il a été question durant le programme quinquennal 2010-2014, de plusieurs opérations en vue notamment d'étendre les capacités routières, leur développement et l'entretien des ouvrages. 

Le rail veut reconquérir ses parts de marché...

Le chemin de fer n'est pas en reste de cette dynamique de développement puisque ce secteur qui a longtemps stagné au profit des transports routiers, a connu lui aussi une croissance conséquente pour rattraper le retard accumulé. Le réseau ferré national, d'une longueur totale de 1 769 km en 2005 a atteint 3 606 km en 2010 et 3 800 km fin 2013, tandis que les prévisions du secteur pour 2014 tablent sur un réseau total de 4 286 km, soit deux fois et demi la longueur totale du réseau de 2005.

Le programme ferroviaire en Algérie vise à atteindre, à l'avenir, un linéaire global de 9 000 km, dont 3 000 km ciblés par les travaux de réhabilitation, 4 000 km de programmes nouveaux dont une partie importante est en cours de réalisation. Selon les projections établies, il s'agira de passer à des trains de 220 km/heure sur l'ensemble du réseau ferroviaire, ce qui nécessitera l'électrification de l'ensemble du réseau. Ainsi, des efforts importants sont entrepris pour développer le rail et le tramway.