Les syndicalistes du SNTE rejettent la charte d’éthique et de stabilité de Benghebrit

Publié par Abed Meghit le 22-11-2015, 13h58 | 107

Les adhérents du syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) de la wilaya de Tissemsilt, qui se sont fidèle à la ligne et aux idées suprêmes de M. Abdelkrim Boudjenah, secrétaire général du SNTE. Se sont réunis ce samedi dernier à Theniet El Had, pour débattre et examiné la fameuse charte d’éthique et de stabilité.

Selon des sources proches de M. Mohamed Dendane, secrétaire général du bureau de wilaya du SNTE. L'objectif de cette rencontre, est de tenir leur conseil de wilaya, pour préparer une plate forme. Les adhérents du SNTE ne sont pas allés avec le dos de la cuillère, pour critiquer la mouture de la charte d’éthique et de stabilité et l’instruction ministérielle N° 003 du 12 octobre 2015. Dont la position du syndicat national des travailleurs de l’Education de la wilaya de Tissemsilt lance un appel au ministère de l’éducation nationale pour la révision du statut particulier est également revendiquée pour l’intégration des corps communs. A une époque ou le personnel de l’éducation attends avec impatience les modifications répondent aux spécifiés et aux normes. Les adhérents du SNTE réclament la révision du régime indemnitaire de manière qu’il soit équivalent à celui accordé à d’autres secteurs, notamment celui de la santé.

La révision du statut particulier est également revendiquée pour l’intégration des corps communs. Dans ce sens les adhérents du SNTE de la wilaya de Tissemsilt a exigé que Madame la ministre de l’Education d’apporter la correction aux erreurs contenues dans la charte d’éthique et de stabilité dans les plus brefs délais.

« Les syndicalistes du SNTE de la wilaya de Tissemsilt ont dénoncés vigoureusement, le contenu de la mouture de charte d’éthique et de stabilité remis par le ministère de tutelle », peut-on lire, dans le communiqué du SNTE. « Un appel a été lancé à tous ses adhérents pour se mobiliser autour de leur base, afin de faire valoir leur plate forme de revendications. Par ailleurs, ce samedi dernier, les adhérents du SNTE de la wilaya de Tissemsilt se sont réunis en présence des membres du bureau national de la SNTE à leur tête le secrétaire général, M. Abdelkrim Boudjenah se sont regroupé pour sanctionnées notamment par les lacunes contenues dans la charte d’éthique et de stabilité. La Coordination de wilaya des adjoints de l’éducation, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), présente lors de cette réunion et également la remise au débat de son plan d’action à venir. Par ailleurs, M. Boudjenah a appelé le ministère à réglementer "les cours particuliers qui prolifèrent de manière anarchique et qui ne servent pas l’intérêt de l’élève", proposant de donner ces cours de soutien au niveau des établissements scolaires et de fixer leur prix de concert avec les parents d’élèves. Concernant la violence dans les écoles, le même syndicaliste a estimé que ce phénomène provient en dehors des établissements scolaires, notamment de problèmes familiaux, appelant à la protection des enseignants au sein des établissements scolaires contre les agressions dont ils font l’objet de la part de certains élèves. M. Boudjenah a indiqué que la SNTE a œuvré à soulever les revendications du corps enseignant selon la règle de groupes et à unifier celles des syndicats indépendants dans un espace d’idées au service des travailleurs et du secteur, faisant remarquer que cette démarche « s'est heurtée à l'obstination, la subjectivité et la précipitation, surtout en ce qui concerne les œuvres sociales devenue la principale préoccupation de certains partenaires syndicaux».

Pour la Coordination de wilaya des adjoints de l’éducation, cette rencontre sera également une occasion pour les présents de fixer la date et les modalités de leur éventuelle action de protestation à venir.

La montée au créneau des adjoints de l’éducation s’explique par le refus du ministère de l’Education de la prise en charge de leur plate-forme de revendications qui tourne autour de la création de nouveaux postes pour les conseillers de l’éducation et les conseillers formateurs de l’éducation, comme cela a été fait pour le corps des enseignants et l’intégration de tout le personnel répondant aux conditions dans ses nouveaux postes, la décision du syndicat non reconnu de revenir à la charge est adoptée.

A quelques jours seulement de la présentation du document de la charte d’éthique et de la stabilité à la signature par le ministère de l’Education, les syndicalistes du SNTE ont brandi la menace revenir à la charge dans les prochains jours pour dénoncer la non-prise en charge de leur plate-forme de revendications par la tutelle qui continue dans sa politique de la sourde oreille.

«Les discussions et les débats francs qui ont caractérisé les travaux de cette journée, selon les participants «instituent une nouvelle étape dans l’activité syndicale des travailleurs du secteur», leur permettant d’une part «de concrétiser leurs revendications », et d’autre part «de bâtir une école publique algérienne forte», indiquer M Kouider Yahiaoui, secrétaire national chargé de l’organique au SNTE en marge de cette rencontre.

Abed Meghit