Algérie-Libye : Messahel reçoit le candidat au poste de chef du gouvernement d'union nationale de la Libye

Publié par DK News le 24-11-2015, 01h18 | 35

Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, a reçu hier au siège du ministère des Affaires étrangères, Fayez El-Sarraj, candidat au poste de chef du gouvernement d'union nationale de la Libye.

Les deux parties ont passé en revue «les développements intervenus sur la scène libyenne, le processus de règlement politique et les efforts de l'Algérie avec les pays voisins et la communauté internationale pour aider le peuple libyen à sortir de la crise», a précisé un communiqué du ministère.

M. El-Sarraj a «salué les efforts de l'Algérie en faveur de la médiation onusienne pour parvenir à une solution politique pacifique à la crise en Libye et son soutien permanent au peuple libyen», a ajouté la même source.

M. Messahel a, pour sa part, affirmé qu'«il ne saurait y avoir d'alternative à la solution politique qui garantit les constantes que sont la préservation de l'unité territoriale et de la souveraineté de la Libye et de la cohésion de son peuple et la nécessaire lutte contre le terrorisme qui menace l'existence et l'avenir de ce pays voisin». Soulignant que la Libye passait par une étape très sensible, M. Messahel a appelé à «placer l'intérêt supérieur de ce pays frère avant toute autre considération».

«Les capacités et les moyens humains de la Libye sont à même de lui permettre de dépasser les difficultés, d'instaurer l'Etat de droit et d'asseoir des institutions capables de relever tous les défis, notamment celui de la lutte contre le terrorisme et du rétablissement de la sécurité et de la stabilité à travers tout le pays», a-t-il estimé.

Les deux parties ont, par ailleurs, «passé en revue les préparatifs de la 7e réunion des pays voisins de la Libye, prévue à Alger le 1er décembre prochain, pour coordonner les efforts et examiner les moyens d'imprimer une nouvelle dynamique au processus politique», a ajouté le communiqué, précisant que les deux parties avaient qualifié ce rendez-vous d'«étape importante vers une solution définitive et pacifique à la crise en Libye».