Incendie au centre d’accueil de ressortissants africains : treize nouveaux blessés (protection civile)

Publié par DK News le 24-11-2015, 14h49 | 44

Treize (13) nouveaux blessés ont été enregistrés à la suite de l’incendie qui s'est déclaré tôt mardi matin au centre d’accueil de ressortissants africains d’Ouargla, selon un nouveau bilan de la protection civile.

Ces treize blessés de différentes nationalités africaines se trouvant dans le centre, enregistrés après la maîtrise de l’incendie, sont venus s’ajouter au bilan déjà lourd de 18 morts, dont deux mineurs et une femme, ainsi que 37 blessés, dénombrés dans un premier bilan, a précisé la protection civile dans un communiqué de presse.

Parmi les dégâts matériels, l’on a relevé notamment des vêtements et articles de literie, 7 bonbonnes de gaz, dont ayant explosé, a-t-on ajouté.

Une cinquantaine d’agents de la protection civile, appuyés de six camions de lutte anti-incendie et de six ambulances, ont été mobilisés dans le cadre de leur intervention ayant pris une demi-heure pour circonscrire l’incendie, est-il précisé, en signalant que le centre en question a été entièrement évacué de quelque 650 personnes et les victimes et blessés transférés à l’hôpital Mohamed Boudiaf d’Ouargla.

Une cellule de crise a été constituée mardi pour suivre l’évolution de la situation concernant l’incendie s’étant déclaré, tôt ce matin, dans ce centre d’accueil de ressortissants africains, ouvert en 2014.

Présidée par le wali d’Ouargla, Saâd Agoudjil, cette cellule, qui regroupe plusieurs responsables de wilaya concernés, a entamé, dans la zone de Said-Otba, dans la périphérie d’Ouargla, les démarches de prospection pour abriter un centre de substitution destiné à l’accueil des ressortissants africains, selon les services de la wilaya.

Ont également contribué aux opérations de secours, suite à ce sinistre selon toute vraisemblance d’origine accidentelle, des éléments de l’Armée nationale populaire, ainsi que des bénévoles du Croissant rouge algérien et du mouvement associatif local, a constaté un journaliste de l’APS.

Une cellule de crise est également à pied d'œuvre au ministère des Affaires étrangères (MAE) pour coordonner son action avec l'ensemble des institutions nationales concernées, suite à cet incendie.

"La cellule de crise du ministère des Affaires étrangères qui est à pied d'œuvre depuis l'annonce de ce drame, coordonne son action avec l'ensemble des institutions nationales concernées pour suivre l'évolution de la situation et l'identification des victimes", a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

(APS)