L'école réformée, matrice des cadres de demain

Publié par Boualem Branki le 28-11-2015, 18h42 | 32

Aujourd'hui est un grand jour pour l'école algérienne. Et un pas de plus vers la construction d'une école pour une Algérie du futur.

C’est en effet ce dimanche que le ministère de l'éducation nationale et les partenaires sociaux vont signer un document combien important: la charte de l'éthique et de la stabilité, qui va redonner à chaque partenaire dans cette formidable école de la vie sa place, ses droits et ses devoirs.

C'est dans le prolongement de la politique sociale et scolaire du président Bouteflika, qui a fait en sorte que le secteur de l'éducation nationale soit entouré des plus grands soins, que s'inscrit ce pacte de la renaissance de l’école algérienne.

Car le document portant charte de l'éthique et de la stabilité n'est rien d'autre qu'un engagement de tous les acteurs du secteur de l'éducation nationale à assurer à l'école algérienne, aux élèves, aux enseignants et aux responsables du secteur un fonctionnement idoine des établissements scolaires, et, partant, à prendre en charge l'éducation de nos enfants, l’avenir du pays, de la Patrie.

La signature de ce document par l'ensemble des syndicats du secteur de l'éducation nationale est également le signe évident de la maturité politique des représentants des travailleurs du secteur, et un engagement de leur part de s'inscrire dans une nouvelle dynamique, celle d'une école algérienne apaisée, sereine. Jeudi dernier à Ain Defla, la ministre de l'éducation nationale Nouria Benghebrit avait expliqué que ce document sera signé par un certain nombre de syndicats, et la porte reste ouverte à ceux qui ne l'auront pas encore signé.

Car l'objectif primordial est d'aller vers la stabilité et l'école de la qualité. C'est ce climat apaisé, serein dont l'école algérienne a besoin pour poursuivre des réformes qui lui sont si nécessaires actuellement, avec cet extraordinaire bruissement technologique, qui frappe à la porte de l'école algérienne. D'autant que le secteur de l’éducation nationale, sur instruction du président de la république est l'un des rares secteurs à n'avoir pas été touché par l'austérité budgétaire décidée dans le cadre de loi de finances 2016. Autant dire et souligner en même temps que les plus hautes autorités du pays accordent une importance de tout premier ordre à l'émancipation de l'école algérienne, son développement à l'ombre d'un environnement social apaisé, orientée vers la qualité et l'excellence de l'enseignement.

Et puis, il y a aussi ''la manière à prendre pour améliorer la situation du secteur, avec la satisfaction des revendications des travailleurs. Il faut qu'on se mette d'accord sur un consensus minimum, celui de la prise en charge de l'élève'', tient à rappeler la ministre de l’éducation nationale, comme pour fixer à chaque partie ses prérogatives, ses droits et ses devoirs, les lignes rouges également. La Charte de l'éthique et de stabilité est régie par les lois qui régissent le pays et à l'échelle internationale, en particulier dans le domaine des droits de l'enfant à l'éducation, contre la violence et la violation de la dignité et l'intégrité des enfants. Cette charte de l'éthique et de la stabilité est dès lors la plateforme idéale et idoine pour que le secteur de l'éducation nationale se réapproprie l'intégrité et la probité, qui font ses qualités: celles d'une école moderne, adaptée à son temps, matrice des cadres dès demain.

Boualem Branki