Les enjeux de la COP21

Publié par DK News le 29-11-2015, 23h59 | 36

La conférence des Nations unies sur le réchauffement climatique (COP21), qui débute lundi à Paris, vise un nouvel accord «général», «ambitieux» et «contraignant» sur le climat, applicable à tous les pays à compter de 2020, ainsi que la mise en place d’outils permettant de répondre aux enjeux.

Le futur accord international, auquel doit aboutir la conférence de Paris, devra d’abord traiter, de «façon équilibrée», de l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et de l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques déjà existants, avec le maintien de la hausse de la température moyenne de la planète en dessous de 2°C d’ici à 2100.

L’accord devra d’abord être «universel», conclu par tous et applicable à tous les pays, et «ambitieux» pour permettre une hausse sous les 2°C et envoyer ainsi aux acteurs économiques les signaux nécessaires pour engager la transition vers l’économie bas carbone.

Il devra également être «flexible» en tenant compte des situations, des spécificités, des besoins et des capacités de chaque pays, et «équilibré» entre atténuation et adaptation, prévoyant des moyens de mise en oeuvre «adéquats» en matière de financement, d’accès aux technologies et de renforcement des capacités.

Il devra aussi être «durable et dynamique» avec un objectif de long terme en accord avec la limite de 2°C qui puisse guider et renforcer l’action contre le dérèglement climatique, avec une revue périodique à la hausse du niveau d’ambition.

La COP21 vise aussi la mobilisation de 100 milliards de dollars par an par les pays développés, de sources publique et privée, à partir de 2020. Cet engagement, formulé lors de la conférence sur le climat de Copenhague en 2009, doit permettre aux pays en développement de lutter contre le dérèglement climatique tout en favorisant un développement «durable et juste». Par ailleurs, le Plan d’actions Lima-Paris, initiative conjointe des présidences péruvienne et française de la COP, du Bureau exécutif du secrétaire général des Nations unies et du secrétariat de la CCNUCC, vise à renforcer l’action en faveur du climat de ce qui reste de l’année 2015 et au-delà.

Le Plan d’actions implique tant les acteurs étatiques que les acteurs non étatiques (villes, régions et autres entités locales, organisations internationales, société civile, peuples autochtones, femmes, jeunes, universités, et entreprises) où chacun agit en tant qu’entité individuelle ou au travers de partenariats.