Le Directeur général de l'Agence nationale de la gestion des réalisations et d'équipements des établissements de santé publique (ARES), Lazhar Bounafa a souligné, mercredi à Alger, que la modernisation de la gestion des hôpitaux nationaux était "impérative", soulignant la nécessité de relever les défis auxquels fait face le secteur.
Le DG de cette agence, organisatrice des 1ères rencontres algéro-françaises sur la santé, a mis l'accent sur les efforts de l'Algérie visant à améliorer la gestion et les prestations de ses hôpitaux, évoquant l'expérience française et la possibilité d'en tirer profit.
Les 1ères rencontres algéro-françaises de la santé s'inscrivent dans le cadre de la signature du protocole-cadre signé entre les deux chefs d'Etats en 2003, a précisé M. Bounafa, ajoutant que la rencontre d'aujourd'hui permettra de tirer profit de l'expérience française en matière de gestion des hôpitaux.
Les hôpitaux nationaux militaires ont "franchi des pas considérables en matière de modernisation de la gestion", a indiqué M. Bounafa, soulignant que "les hôpitaux civils doivent avoir la même expérience pour s'adapter aux développements du siècle".
Dans ce cadre, le directeur de la Fédération hospitalière de France (FHF), François Madelmont a précisé que l'amélioration de la gestion des hôpitaux et de la qualité de leurs prestations "requiert la conjugaison des efforts de tous les acteurs sur le terrain", insistant sur l'importance de la formation.
Concernant l'hospitalisation à domicile, le chef de service de médecine interne à l'hôpital Birtraria, Pr Mansour Brouri qui a lancé l'initiative en Algérie depuis 1993, a passé en revue les principales étapes de ce type de soins en attendant l'élaboration des textes juridiques et la détermination de la catégorie devant en bénéficier.
De son côté, le directeur général de l'Agence nationale d'appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP), Christian Anastasy a passé en revue l'expérience de son pays concernant ce type de soins lancé dans années 50, indiquant que la prise en charge de ce type de soins "exige un corps médical et paramédical spécialisé, un cadre juridique et une prestation à la hauteur des attentes du citoyen".
(APS)