Signature d’une convention-cadre entre la DGSN et la CNAS : La santé du policier et de sa famille au cœur des préoccupations

Publié par Rachedi Rachid le 03-12-2015, 21h41 | 304

Dans le cadre de la promotion des rapports de partenariat, d’échange et d’expertise entre la Direction générale de la Sûreté nationale et la Caisse nationale des assurances sociales, une convention-cadre (d’une année renouvelable) a été signé hier entre les deux institutions, dans le but d’améliorer les prestations médico-sociales dispensées à l’endroit des policiers et de leurs familles. 

La cérémonie de signature s’est déroulée au Centre familial de Ben Aknoun, en présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, du ministre  du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale Mohame El Ghazi, du Directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, et des cadres des deux institutions. 

Cette convention-cadre qui est le fruit d’un long travail qui a réuni pendant des mois les cadres de la Direction générale de la Sûreté nationale et de la CNAS, a pour objectif de mutualiser les compétences, les structures et le savoir-faire entre les deux institutions. Elle entre également dans le cadre de l’amélioration des procédures administrative et de la prise en charge des citoyens, a indiqué le DG de la CNAS  Tidjani Hassan Heddam.

Lors de son exposé, le DG de la CNAS a fait savoir que cette convention englobe trois principaux axes, à savoir : la formation, la prise en charge médicale et l’expertise. En ce qui concerne la formation qui est un outil indispensable pour l’accomplissement des missions assignées aux personnels de la Sûreté nationale, trois volets ont été développés. Le premier volet concerne la formation des correspondants sociaux à travers le renforcement de leurs connaissances des textes qui régissent la CNAS, ce qui leur permettra d’assurer une prise en charge efficace et efficiente des agents de la DGSN, de privilégier une meilleure fluidité de l’information pour l’optimisation de la gestion des dossiers et d’éviter tous les désagréments et anomalies qui peuvent être engendrées par la méconnaissance des textes. Le deuxième volet porte sur la formation des médecins spécialiste en cardiologie et en pédiatrie. A cet effet, le personnel relevant de la clinique des Glycines bénéficiera d’une formation en matière de diagnostic clinique et paraclinique des cardiopathies congénitales chez l’enfant au niveau de la clinique de Bou Ismaïl. Elle permettra aux médecins des Glycines d’établir des diagnostics précoces de ce type de pathologies et d’assurer une prise en charge concertée et adéquate.

Par ailleurs, cette convention qui s’étalera dans le cadre de la mutualisation des structures socio-sanitaires relevant de la CNAS et de la DGSN au profit des personnelles des deux institutions, permettra de former les médecins chargés du contrôle médical au sein de la DGSN. La CNAS prendra également en charge le contrôle médical des congés de maladie des personnels de la DGSN en cas d’indisponibilité de médecins contrôleurs de la Sûreté nationale, tout en tenant compte de la spécifié du corps de police.

Rachedi Rachid


Le DGSN a affirmé dans une déclaration à la presse à l'issue de la signature, que la convention avait pour but de définir les «modalités et conditions de mise en œuvre dans les domaines de la formation, la prise en charge médicale et le contrôle médical et l'expertise».

L'évaluation et la mise en œuvre de cette convention seront confiées à une commission conjointe composée de représentants des deux parties signataires, selon le général-major Hamel lequel a précisé, dans ce contexte, que «tout ce qui se fait s'inscrit dans le cadre d'une prise en charge qualitative des personnels de la police et leurs ayants-droit et vise à promouvoir le niveau des professionnels de la santé au sein des deux structures». Accompagnée du DGSN, la délégation ministérielle s'est rendue, au terme de la cérémonie de signature, au centre de personnalisation de la carte magnétique des assurés sociaux Chifa ainsi qu'aux services de l'Office national d'appareillage et accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH).

APS