La présidence de la République communique sur la santé du chef de l’Etat : Ni rumeurs, ni manipulations

Publié par Kamel Cherif le 05-12-2015, 13h41 | 118

Dans le but d’empêcher la propagation de la rumeur et de l’intox au sujet de la santé du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, la présidence de la République a pris la décision d’anticiper en rendant public un communiqué sur la courte visite privée en France du Président Bouteflika, pour des contrôles médicaux périodiques, sous la direction de ses médecins traitants. Voilà qui permet d’empêcher que les rumeurs se propagent au sujet de ce déplacement routinier.

Les informations infondées, rapportées ces derniers temps sur la santé du Président Bouteflika ont amené la présidence à communiquer au moment opportun. Pour rappel, des informations persistantes avaient été rapportées dernièrement faisant état d’un «déplacement» du chef de l’Etat en France. Il aura fallu que le Premier ministre en personne, Abdelmalek Sellal, réagisse pour démentir ces rumeurs et affirmer que le président n’a pas quitté le pays !

Cette agitation, provoquée par certains médias concernant la santé du Président aura, une nouvelle fois, démasqué ceux qui œuvrent dans le sens de à déstabiliser le pays. Il est de notoriété publique que le chef de l’Etat se soigne régulièrement en Algérie et à l’étranger. Il est tenu ainsi de se soumettre à un suivi médical régulier.

Faut-il que la présidence de la République rendent public un communiqué à chaque fois que le Président se déplace pour un contrôle médial ? Le président Bouteflika a choisi d’effectuer son contrôle médical durant le week-end, c’est-à-d ire durant ses journées de repos.

Au cours de la semaine dernière, il avait vaqué la plus normalement à ses occupations en recevant de hauts responsables étrangers, notamment le président de la République arabe sahraoui démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz et Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations-Unies pour le Sahara occidental.

Compte tenu de ces activités ordinaires du chef de l’Etat, la présidence de la République a évité de réagir de manière épidermique à tout ce qui se dit au sujet de la santé du Président.

La présidence s’est mise au-dessus des contingences purement médiatiques et politiciennes.

La tempête médiatique provoquée par des journaux en mal de sensation et de publicité et certains partis politiques, n’a fait que discréditer ses auteurs. Les rumeurs ayant été concoctées et colportées ont été démenties quand le chef de l’Etat a repris ses activités, en recevant Mohamed Abdelaziz et Christopher Ross.

Dans ce sens, le ministre de la Communication, Hamid Grine, n’a jamais cessé d’appeler, dans toutes ses sorties médiatiques, la presse nationale à faire montre responsabilité, de professionnalisme et d’ingéniosité.

Or, il se trouve qu’une partie de la presse algérienne a été joliment manipulée par des journaux régionaux français, ce qui est regrettable car il s’agit du président de la République et, par conséquent, de la souveraineté nationale. Il s’agit d’une ligne rouge à ne pas dépasser d’autant plus que la manipulation émane de l’étranger.

Kamel Cherif