Engagement rassurant du gouvernement : Régler la crise du logement avant la fin du plan quinquennal actuel

Publié par Kamel Cherif le 08-12-2015, 13h28 | 94

Le gouvernement s’est assigné l’objectif de régler la crise du logement avant la fin du programme quinquennal, qui est actuellement en cours (2015-2019). Un objectif à la portée de l’Exécutif compte tenu des programmes de logements lancés et qui sont en cours dans le cadre de l’application et de la mise en œuvre du programme du président de la république, Abdelaziz Bouteflika.

Ces assurances contrastent avec les nouvelles alarmantes colportées par certaines parties qui doutent de la réalisation des programmes de logements, tous types confondus. Selon le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, 2,5 millions d'unités de logements ont été distribuées depuis 1999, c’est dire tous les efforts de l’Etat algérien dans le sens de résorber la crise du logement.

Une crise accentuée par la situation sécuritaire et la récession économiques ayant marqué la fin des années 1980 et les années 1990.

A cet effet, le gouvernement est non seulement confronté à résorber ce retard, mais aussi à répondre à une demande de plus en plus grandissante du fait des nouveaux demandeurs de logements qui arrivent sur le marché.

Malgré toutes ces difficultés et ces aléas, le gouvernement a beaucoup avancé en matière de réalisation de ses objectifs. Les souscripteurs à l’AADL de même que ceux du LPP et du LSP ont été rassurés de même que les prétendants au logement rural qui continuent de percevoir les aides de l’Etat pour finaliser leurs constructions.

Le calendrier concernant la convocation des souscripteurs aux différentes formules de logement est respecté. Les délais de réalisation sont également respectés, ce qui met davantage en confiance les citoyens qui attendent de bénéficier d’un logement.

Dans le même sillage, le programme du gouvernement spécial Sud et Hauts-plateaux accorde une importance capitale à la réalisation de logements dans ces régions, appelées à connaitre un développement socioéconomique plus accru dans les prochaines années.

Parallèlement à tous ces efforts, le gouvernement s’est engagé à éradiquer l’habitat précaire, qui est une des conséquences de la période de sang et de feu des années 1990, lorsque des populations entières avaient été contraintes de quitter leurs villages et hameaux pour s’installer dans des gourbis et autres baraques de fortune aux abords des grandes villes.

Le gouvernement a également assuré que les programmes du logement social seront maintenus et ne seront jamais remis en cause conformément à la politique sociale de l’Etat algérien. En somme, les engagements du gouvernement vont dans le sens de prendre en charge les préoccupations des citoyens dont le bien-être demeure la priorité de l’Exécutif.

Kamel Cherif