9e Festival de la musique Sanaa : Miliana, Mostaganem et Alger animent le dernier soir de compétition

Publié par DK News le 08-12-2015, 18h50 | 61

Les Associations de musique andalouse de Miliana, Mostaganem et Alger ont animé lundi à Alger, dans une ambiance chaleureuse, le dernier soir de compétition du 9e Festival national de la musique andalouse Sanaa, devant un public nombreux.

Le jury du concours de la 9e édition du Festival de la musique Sanaa, ouverte le 3 décembre dernier, a supervisé le rendu des trois derniers prétendants au podium qui se sont succédé sur la scène de la salle Ibn Zeïdoun de l’Office Riadh El Feth.

Les Associations «El Youssoufia El Andaloussia» de Miliana, «El Fen Wa Nachat» de Mostaganem et «Les Beaux Arts» d’Alger se sont relayées, mettant en valeur leur savoir-faire, devant une salle comble.

Les jeunes instrumentistes de la troupe de Miliana, dirigée par Boulanouar Guemmouri, ont déployé dans le mode «Ghrib», la première nouba de la soirée, dans une structure sans le»m’seddar» et avec l'inqilab «Li habiboun». 

Les voix portantes et limpides de Linda Boumbadji au luth, interprétant «Imlae El Koueouss»(Remplis les verres) dans la cadence b’taïhi, Ali Dahmani au violon alto dans «Doumouâï rassaïl»(mes larmes sont des messages) dans le mouvement darj et Manar Merakèche à la mandoline dans «Ya saât el hawa» ( moment de romance) dans le rythme n’çraf, ont séduit le public.

L’Association «El Fen Wa Nachat» de Mostaganem dirigée par la main savante de Sabrina Boudjellal, unique femme-chef d’orchestre de cette 9e édition, est ensuite apparue devant l’assistance avec un effectif de seize musiciens dont dix femmes.

Interprétant «Noubet Zidène» dans ses déclinaisons rythmiques et mélodiques, l’orchestre a mis en avant les voix pures des solistes Chaïma Abdel Ali au violon entonnant «Lech ya âdeb el qouloub» dans la cadence b’taïhi et Abderrahmane Bendhiba au luth avec «El Hawa dhellel oussoud» dans le mouvement darj. 

La soprane Sara Azroug à la kouitra a fait montre de toute l’étendue de son talent dans «Touiyari mesrar» dans le rythme n’çraf, étalant une voix suave techniquement bien travaillée dans une tessiture large.

La conclusion de la compétition a été brillamment animée par l’Association des «Beaux Arts» d’Alger, sous la direction de Abdelhadi Boukoura, présentant à l’assistance «Noubet Raml», dans ses variations rythmiques conventionnelles.