Amar Saâdani réunit les candidats au Conseil de la Nation : L’état de droit irréversible

Publié par O. Larbi le 08-12-2015, 21h44 | 70

Les candidats élus par la base électorale composée des membres du FLN siégeant aux assemblées représentatives de la volonté du suffrage universel direct ont été réunis par la direction nationale du FLN sous la présidence du SG Amar Saâdani à l’hôtel Ryadh de Sidi Fredj.

Plusieurs centaines de prétendants à la consécration, celle de siéger au Conseil de la Nation, après un scrutin qui met aux prises des partis déjà présents dans les assemblées locales.

La salle de réunion de l’hôtel Riadh où avaient pris place les 48 candidats, 127 mouhafadhs et autant de superviseurs des élections a entendu un discours préliminaire d’Amar Saâdani qui a mis l’accent sur la responsabilité du FLN dans l’étape actuelle que connaît le pays marquée par les menaces extérieures et les difficultés liées aux baisses de revenus pétroliers : » Est-ce une opportunité, pour certains, de l’analyser ( la situation) en dramatisant, en agitant de l’alarmisme, la stigmatisation du travail du parlement et notamment l’adoption de l’article 66, le  même dans les termes que celui adopté en 2009 ? »

Pour Amar Saâdani les raisons sont toutes autres : «  Il est clair que la prochaine publication de la constitution révisée est de nature à soulever les contestations de ceux qui s’opposent à l’état civil, de droit et de justice indépendant ».

Il a tenu à rassurer : » Qui a ramené la paix civile ? Qui a libéré l’Algérie de la dette qui l’ handicapait ? Qui a rétabli l’autorité de l’Etat ? Bouteflika ! Se peut-il, qu’aujourd’hui, il brade ces acquis de l’Algérie ? »

Cette introduction était à l’usage des médias, pour le reste, l’élection de la moitié des membres du conseil de la nation dont le mandat doit être renouvelé, il a insisté que «  l’unité du Parti qui doit lui assurer la majorité « au sein de cette institution.

Ce sont 23 postes que le FLN doit retrouver et «ce sera difficile » selon des responsables : Pour avoir la majorité » il nous faudrait engranger , au moins 27 nouveaux «  sénateurs ». Et passer devant le RND qui a actuellement la majorité avec 44 sièges.

 

Des rappels utiles : Des membres du CC sont sûrs de 16 ou 17 wilayas.

Toute la campagne avant le 29 décembre est de mobiliser tous les électeurs du FLN au niveau local : «Pas une voix ne doit manquer» clame Saâdani qui assure » que es choix ont été faits par la base, ce qui confirme notre adhésion à la démocratie interne et dans tous les domaines. Personne ne peut m’accuser d’avoir désigné qui que ce soit ! Le tribalisme, le clanisme et la chkara ont reculé, aussi, la réussite doit être au rendez-vous. Qu’une voix manque au FLN et ce serait celle de la trahison. »

Le vote du 29 décembre concerne le renouvellement de la moitié des sièges du Conseil de la nation dont ceux du Tiers présidentiel.

Il sera en réalité une compétition entre le RND qui est  avec 44 «sages» le premier parti de la Chambre haute,  et le FLN qui en compte 41 mais ne fait pas mystère de son objectif de dominer les deux chambres avec le maximum d’élus.

Amar Saâdani l’a répété tout au long des pré-congrès  qui ont amené près de 5000   militantes et militants au 10éme congrès, aux réunions régionales des militants, des femmes militantes personnalités qui portent les couleurs de leur parti, des élus du FLN «faire du FLN la première force politique du pays pour assurer la concrétisation du programme du président de la République ».

Déjà majoritaire en nombre d’élus aux APC et APW avec plus de 8000 sièges pourvus de l’APC à l’APN et au Conseil de la nation, le FLN n’a que le RND qui puisse lui disputer la majorité au  Palais Zighout.

C’est le fond de la campagne électorale en cours en interne :

-Pour les APC : nombre de sièges : 24.891

Le FLN en a obtenu 159 et 7191 sièges

Le RND : 132 et 5988 sièges

MPA : 10 communes. 1493 sièges

-APW

Front de libération nationale -685 sièges

RND-487 sièges.

MPA 106 sièges

Pour le FLN, il compte sur ses réserves de voix et sur de possibles alliances.

Pour la première fois, le renouvellement de la moitié des membres du «Sénat» revêt une importance politique significative.

O. Larbi