
Le projet de plafonnement des salaires des joueurs, réactivé par les clubs de football professionnel en Algérie leur permettrait, s'il venait à aboutir, de fonctionner avec un budget entre 100 et 150 millions de dinars, estime le président du CR Belouizdad, Rédha Malek.
«Le plafonnement des salaires devrait permettre aux clubs professionnels de résoudre sensiblement leurs problèmes financiers, en ce sens qu'ils auront besoin d'un budget annuel entre 100 et 150 millions de dinars pour faire fonctionner leurs équipes», a déclaré Malek, invité hier du forum du quotidien national «Al Sawt Al Akher».
Les 32 clubs des deux Ligues professionnelles en Algérie, en coordination avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, avaient tenté de plafonner les salaires des joueurs lors de l'été 2014, en vain.
Les présidents des clubs en question sont revenus à la charge il y a quelques semaines en marge de la tenue de l'assemblée générale extraordinaire de la Fédération algérienne de football (FAF) pour relancer le même projet, leurs interminables problèmes financiers menaçant sérieusement leurs sociétés sportives par actions de faillite.
«Si nous parvenons à plafonner les salaires, nous ouvririons de nouveaux horizons au football national, car les entrées d'argent parvenant des sponsors pourraient être exploitées dans la formation des jeunes joueurs», a encore ajouté le boss belouizdadi.
Par ailleurs, Malek a de nouveau déploré la décision de Sonatrach de parrainer seulement trois clubs de l'élite (MC Alger, CS Constantine et JS Saoura), estimant que cette entreprise nationale «devrait mettre toutes les équipes sur un pied d'égalité".
«Nous saluons Sonatrach pour son investissement dans le football algérien, mais nous aurions aimé qu'elle traite tous les clubs avec équité. Pour votre information, les trois clubs parrainés par cette entreprise ont dépensé 1,6 milliard de dinars la saison passée.
Si cette somme avait été partagée équitablement sur les 16 clubs de Ligue 1, ajoutée aux contributions des sponsors, nous ne serions pas aujourd'hui au bord de la faillite", a expliqué le président du Chabab , révélant que son club a dépensé 250 millions de dinars pour le compte de l'exercice précédent.