Afripol : Conférence des directeurs et inspecteurs des polices d’Afrique à l’Aurassi

Publié par O. Larbi le 13-12-2015, 13h36 | 65

L’atmosphère, ce matin, à l’Aurassi, dans l’attente du début des travaux de la Conférence, tranchait avec celles des réunions «ordinaires, de routine.

La concentration des délégations sur les documents de travail, le silence studieux ont vite donné à cet événement, un caractère exceptionnel : il s’agit de célébrer par les actes l’union des polices africaines décidées à lutter ensemble, solidairement contre le terrorisme et les crimes organisés qui menacent les peuples du continent.

La naissance d’AFRIPOL est actée et sera officielle lors u sommet des chefs d’Etats africains en janvier 2016.

Aussi, pouvons-nous caractériser la séance de travail de l’Aurassi : Rapport d’activités des polices nationales, du comité ad-hoc et de validation par l’UA.

C’est dire l’investissement politique, intellectuel et technique des artisans qui ont abouti à cette naissance.

 

Esprit de décision et fermeté

Les polices africaines ont , en deux ans à peine, cristallisé les réflexions et les idées militant pour une coordination des cations, la coopération , la solidarité et le soutien mutuel en matière de communication, de formation et de maitrise des innovations en matière d’enquêtes criminelles et d’investigation scientifiques.

Tous les délégués se sont félicités du leadership de la DGSN, dont le Directeur Général a mis en relief le devoir de partage des acquis et des engagements futurs.

M. Bedoui, ministre de l’intérieur et des collectivités locales présidait aux cotés du général-Major, Abdelghani Hamel, DGSN, de L’Inspecteur général de la police d’Ouganda, membre du Comité ad-hoc, de son Excellence Saïd Chergui, ambassadeur chargé de la «Paix et de la sécurité » au sein de l’UA à la séance inaugurale de la conférence.

Après les hymnes algérien et de L’UA, la minute de silence à la mémoire aux victimes du devoir, Abdelghani Hamel, DGSN, a pris la disant son plaisir de souhaiter la bienvenue à ses pairs et aux personnalités invitées : « L’opérationnalisation de l’AFRIPOL est en cours. Le président Bouteflika a soutenu sa concrétisation depuis que l’idée en a germé lors de la réunion régionale d’Interpol à Oran en 2013. »

Afripol « est l’attribut indéfectible du Panafricanisme et ses idéaux de progrès, de paix, de stabilité, de démocratie et de bonne gouvernance. Il est l’expression du dynamisme continental adapté aux défis sécuritaires. C’est un mécanisme de coopération régionale dans la lutte contre la criminalité transnationale et le terrorisme. »

 

Coopération

La direction et les enquêteurs vont  hausser «  niveau de la coopération internationale. La confiance mutuelle permettra de contribuer à la paix et à la sécurité face aux crimes du terrorisme et de la criminalité transfrontalière. »

Afripol « accompagnera et soutiendra en la coordonnant l’action des polices nationales en respectant scrupuleusement leur liberté d’action. AFRIPOL est un mécanisme qui multiplie les capacités de chaque institution policière au bénéfice de tous les peuples africains » telle est le sens de l’intervention du Général-Major Abdelghani Hamel.

Le représentant de l’Ouganda au binôme du comité ad-hoc est allé dans le même sens que le DGSN.

Saïd Chergui, ambassadeur de l’UA, chargé de la Paix et de la sécurité » a transmis en outre les remerciements de la Présidente de la commission de l’UA, Nkosazana Diamini-Zuma, au président Bouteflika pour sa contribution personnelle à la création d’Afripol.

Ce rapport d’activités recevra le quitus des membres d’AFRIPOL et sera consacré par les chefs d’Etat et de gouvernement lors du Sommet d’Alger en 2016.

L’inauguration su siège s’est faite au niveau de la commune de Ben Aknoun qui se voit dotée d’une institution africaine de prestige mais surtout d’action solidaire contre toutes les formes  de criminalité dont le terrorisme qui freinent le progrès de la démocratie et le développement des peuples africains : les polices du continent ont décidé de combattre et de défaire les criminels sur leurs territoires et collaboreront avec toutes les organisations internationales et régionales pour plus d’efficacité.

O. Larbi