L’atout confiance

Publié par Said Abjaoui le 15-03-2014, 18h02 | 150

Des problèmes de société. Me Fatma-Zohra Benbraham en connaît un bout. Beaucoup même, en tant qu’avocate reconnue et réputée. Sur tous les évènements, les grands évènements de société, elle n’est jamais hors jeu, et ce, plus particulièrement quand cela concerne la famille.

Elle intervient avec force argumentaire à l’appui, car elle mesure l’importance de la famille dans notre pays. L’importance de la cellule familiale, l’importance de la grande famille fondée sur la solidarité. Maître Benbraham a été hier l’invitée du forum du quotidien DK News.

Elle montre souvent sa disponibilité à défendre ses convictions, que cela soit dans les forums, les chaînes de radios ou de TV.  Cette fois, c’est la décision (ou la promesse ?) du gouvernement de fournir des pensions aux femmes divorcées sans ressources financières. Bien entendu, toute aide aux marginalisées mérite un examen.

Me Benbraham raconte le calvaire des femmes divorcées sans ressources pour défendre leur cause devant la justice. Elle raconte également leur calvaire devant leur expulsion du logement sans considération pour les enfants. L’avocate recommande ce qui devrait se faire mais qui ne se fait pas à savoir l’élaboration et la signature d’un contrat de mariage qui fixe les conditions de chacun des deux conjoints.

La femme pourrait ainsi fixer ses conditions pour ce qui concerne le logement, les biens du foyer et de bien d’autres choses encore. Possible de le faire ? Non répondent des femmes. Si la femme émet de telles conditions, elle perdra son conjoint.

Il en est de même pour le certificat prénuptial qui n’intègre pas l’analyse des facteurs des maladies transmissibles. Maître Benbraham considère qu’il faudrait sans cesse se mettre à l’écoute de la société. Elle souhaiterait que les candidats à la présidence intègrent dans leurs programmes la recherche de solutions aux problèmes de la société. Il faudrait des solutions sages et équitables.