Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a affirmé mardi à Alger que «les portes du ministère restent ouvertes à tous les partenaires sociaux», y compris les membres du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) qu'il a rencontrés «à plusieurs reprises».
«Les portes du dialogue restent ouvertes et j'en veux pour preuve que depuis que je suis à la tête du ministère, j'ai reçu au moins six fois, les représentants du CNES, à leur tête son coordinateur général», a affirmé M. Hadjar en marge de la première rencontre de coopération entre les universités algériennes et leurs homologues turques.
S'agissant du mouvement de protestation organisé mardi par le CNES devant le siège du ministère, M. Hadjar a affirmé qu'«aucun autre syndicat n'a été reçu autant de fois que le CNES».
«Il n'y a pas lieu de remettre en cause la qualité des relations entre le ministère et les syndicats du secteur», a-t-il enchaîné, ajoutant qu'il était disponible à «recevoir ces derniers à tout moment» pour entendre leurs préoccupations.
Par ailleurs, M. Hadjar a tenu à préciser que le dernier mouvement dans le corps des recteurs d'universités s'inscrivait dans le cadre du renforcement des ressources humaines dans le secteur du fait que la plupart de ces cadres avaient atteint l'âge de la retraite.
Le CNES a organisé mardi un mouvement de protestation auquel ont participé quelques dizaines d'enseignants pour revendiquer une «amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles».
Le ministère a indiqué dans un communiqué que 510 enseignants avaient répondu à l'appel du CNES au premier jour de la protestation, 456 le deuxième jour et 321 le troisième et dernier jour, soit une moyenne de 429 enseignants grévistes ou absent/jour sur un effectif de plus de 57.000 enseigants universitaires répartis sur 103 établissements.