Le taux de chômage dans la wilaya d’Ouargla est tombé à moins de 10% au cours des trois dernières années, grâce aux différents dispositifs d’emploi mis en place par les pouvoirs publics, a-t-on appris mardi des services de la wilaya.
Des offres d’emplois «en quantités suffisantes» ont été proposées à travers la wilaya, notamment dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’agriculture, ou un déficit en main d’œuvre qualifiée a été relevé, a-t-on signalé en précisant, toutefois, que les vœux des demandeurs d’emplois s’orientent par contre essentiellement vers le secteur de l’Energie, et certaines entreprises pétrolières nationales en particulier.
Sur la période de 2013 à 2015, les offres d’emplois mises sur le marché local par différentes institutions publiques, de divers secteurs, ont été supérieures au nombre de demandes d’emploi, soit 43.477 offres pour 34.451 demandeurs inscrits, a-t-on fait savoir.
Les agences locales de l’emploi ont ainsi proposé de nombreux emplois ayant permis d’absorber un grand nombre de chômeurs, avec le soutien des entreprises publiques qui ont contribué à l’accompagnement et l’insertion de ces jeunes dans le monde professionnel, en plus des mesures incitatives préconisées, à cet effet, par l’Etat, selon la même source.
Pour la seule année 2014, pas moins de 9.500 postes ont été pourvus, à travers différents dispositifs d’emploi, dont 6.700 postes au titre des contrats d’insertion professionnelle et 1.366 autres dans le cadre des programmes d’insertion des diplômés. Durant le premier semestre de 2015, et outre les postes proposés par les agences de l’emploi, 62 dossiers de montage de microprojets par des jeunes et des femmes au foyer, ont été financés par le biais du dispositif de l’Agence nationale de gestion du microcrédit. Ces projets ont concernés notamment les services et les secteurs des travaux publics, l’agriculture, l’artisanat traditionnel et l’industrie. Pour adapter la demande aux besoins du marché local de l’emploi, les efforts dans cette wilaya sont orientés vers la réadaptation des spécialités de formation, que ce soit au niveau des centres de la formation professionnelle, avec particulièrement l’apprentissage, ou de celui de l’enseignement supérieur.
Ainsi, de nouvelles spécialités et sections de formation ont été ouvertes, au cours des trois dernières années, et ont touché les segments de l’agriculture et de l’industrie hydrocarbure, ont souligné les services de la wilaya.