Histoire : La "Radio secrète" était le soutien de la Révolution nationale

Publié par DK News le 17-12-2015, 19h01 | 46

La radio secrète de la Révolution "Voix de l'Algérie  Libre" a joué un rôle capital, durant la guerre de Libération nationale, en  constituant un "soutien" indéniable, ont assuré, mercredi, à Blida, des participants  à une journée d’étude sur «L’image de la guerre de libération dans les médias».

"La radio secrète était un soutien de taille à la guerre de Libération  nationale, en dépit des multiples harcèlements, dont elle faisait l’objet de  la part de la France coloniale, qui parasitait ses ondes, quand elle ne procédait  pas, carrément, au bombardement de son siège", a estimé Dr Amar Abderahmane  de l’université d’Alger, lors de cette manifestation abritée par l’université  Ali-Lounici d’El Affroun.
Il a souligné, à cet effet, le rôle considérable de cette radio secrète  dans le succès de la glorieuse révolution armée, ainsi que sa contribution dans  la mobilisation du peuple et des moudjahidine, outre la transmission de la  Voix de l’Algérie à l’étranger.

De nombreux étudiants du département de l’information et de la communication  de la faculté des sciences humaines et sociales de l’université d’ El Affroun  ont assisté, à cette rencontre organisée au titre de la commémoration du 59e  anniversaire de la création de la radio secrète "Voix de l'Algérie Libre".

Le Pr Medini Bachir a souligné dans son intervention «la force de l’impact  de la voix d’Aïssa Messaoudi chez les auditeurs, et sa contribution dans le  relèvement du moral des éléments de l’Armée de libération nationale (ALN) et  du peuple algérien en général».

Il a rappelé, à titre indicatif, la phrase du défunt président Houari  Boumediene, à son propos, "La voix de Aïssa Messaoudi représente la moitié de  la Révolution algérienne".

Dans sa communication intitulée "L’image de la révolution algérienne  dans les médias français" , Dr Samia Ghasem de l’université de Blida a tenté  de mettre en lumière les pratiques répressives de l’administration coloniale  contre les journalistes français qui soutenaient la cause algérienne, notamment  à travers les journaux l’Echo d’Oran et le Parisien.

Le Professeur Aït-Baâziz Abdennour de l’université d’El Affroun a,  quant à lui, abordé le traitement de la cause algérienne dans les médias européens,  à travers une dizaine de journaux suisses et six(6) allemands.  

Ces journaux ont abordé différents sujets relatifs, entre autres, à  la présence des dirigeants de la Révolution algérienne en Suisse, l’arrestation  et le procès de Djamila Bouhired, et les intérêts économiques de la Suisse en  Algérie, et l’impact de la Révolution.

Selon le chef du département des sciences humaines, Mohamed Cherif Sidi  Moussa, cette rencontre vise à informer les étudiants sur le rôle de cette radio  secrète en particulier, et les médias en général , dans le soutien de la révolution  algérienne