L'ONU appelle à trouver des solutions axées sur les droits humains

Publié par DK News le 19-12-2015, 22h33 | 29

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a invité vendredi les Etats à proposer des solutions axées sur les droits de l'homme au problème des migrants.

A l'occasion de la Journée internationale des migrants, en hommage aux plus de 5.000 femmes, hommes et enfants morts lors d'exodes périlleux à la recherche de meilleures conditions de vie,  le secrétaire général de l'ONU, a déclaré: «en cette Journée internationale des migrants, engageons-nous à proposer des solutions cohérentes, globales et axées sur les droits de l'homme, qui soient guidées par le droit et les normes internationaux et une volonté commune de ne laisser personne à la traîne».

Celle-ci tombe le 18 décembre, jour où en 1990, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté la Convention internationale sur la  protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Le secrétaire général a exhorté tous les pays à signer et ratifier la Convention, ce qu'à ce jour un quart seulement des Etats membres ont fait. Il a également souhaité que la communauté mondiale «élargisse les cadres régissant la migration régulière, y compris aux fins du regroupement familial, encourage la mobilité  de la main d'oeuvre à tous les niveaux de compétence et multiplie les possibilités de réinstallation et d'éducation pour les enfants  et les adultes». «On se souviendra de 2015 comme d'une année marquée par les souffrances humaines et la tragédie des migrants», a-t-il dit. «Ces douze derniers mois, plus de 5.000 femmes, hommes et enfants  ont perdu la vie alors qu'ils cherchaient la sécurité et une vie  meilleure. Des dizaines de milliers d'autres sont exploités et  maltraités par des trafiquants, et des millions sont pris comme  boucs émissaires et sont devenus la cible de mesures xénophobes et  de discours alarmistes».

En s'attaquant aux causes profondes de ces problèmes,  le Programme 2030 cherche à s'attaquer aux difficultés  qui se posent en matière de développement, de gouvernance et de  droits de l'homme et qui poussent en premier lieu les gens à fuir  leur pays, a-t-il souligné.

«Sans attendre, la communauté mondiale doit faire front sur ces  efforts et sceller un nouveau pacte sur la mobilité qui repose sur  une coopération renforcée entre les pays d'origine, de transit et  de destination, un meilleur partage des responsabilités, et le  respect intégral des droits de l'homme des migrants, quel que soit  leur statut», a poursuivi M. Ban.