Aït Ahmed restera un "repère" et un "symbole" pour tous les Algériens (Partis et organisations)

Publié par DK News le 24-12-2015, 15h28 | 39

Le leader politique et révolutionnaire, Hocine Aït-Ahmed, décédé mercredi à l'âge de 89 ans, restera à jamais un "repère" pour l'ensemble des Algériens et un "symbole" de lutte pour la démocratie et l'Etat de droit, ont affirmé jeudi des représentants de partis politiques et d'organisations nationales.

Pour le parti du Front de libération nationale (FLN), Hocine Aït Ahmed comptait parmi les "enfants vaillants" de l'Algérie, car il était un "modèle" à suivre en matière de démocratie, de tolérance et de réconciliation.

Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, le parti du FLN a souligné qu'Aït Ahmed était "convaincu que le patriotisme n'est pas subordonné à des postes de responsabilité, à des positions conjoncturelles ou à des réactions".

Affirmant que le défunt était un "exemple à suivre en matière de tolérance, de réconciliation, de paix, de fraternité et de démocratie", le parti du FLN a affirmé que "l'Algérie vient de perdre un de ses vaillants fils qui ont fait sa gloire".

Le parcours militant et l'engagement patriotique du défunt doivent servir de "modèle pour les générations futures dans l'attachement aux valeurs éternelles, dont il était un fervent défenseur à l'instar de tous les enfants vaillants de l'Algérie", a souligné le FLN.

Le secrétaire général par intérim du parti Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia a souligné qu'Aït Ahmed était un "symbole du mouvement national depuis qu'il était à la tête de l'Organisation spéciale (OS)".

M. Ouyahia a, dans un message de condoléances, ajouté qu'il était "un leader dans la lutte en faveur de la liberté et de la démocratie en Algérie indépendante", s'illustrant par son "esprit patriotique" en mettant "l'Algérie au dessus de toute considération".

De son côté, Ali Laskri, membre de la direction du Front des Forces socialistes (FFS), a indiqué à l'APS, qu'Aït Ahmed était resté constant par rapport à ses convictions, ses principes et ses valeurs, ajoutant que le défunt avait "tiré sa révérence en restant propre".

"Il a milité pour l'instauration de la démocratie, les droits de l'Homme et l'Etat de droit", a-t-il dit, précisant que le meilleur hommage à lui rendre "c'est de perpétuer son combat".

Pour le président du parti, "Talaaiou El Houriat", Ali Benflis, Aït Ahmed était le "dernier des géants de la grande épopée de la Libération nationale", soulignant qu'il "aura été d'une rare constance, d'une rectitude exemplaire et d'une noblesse d'âme admirable dans la défense de ses idéaux".

"L'Histoire de notre pays l'a déjà distingué comme l'un des plus grands parmi les héros de la glorieuse Révolution de Novembre. L'indépendance de notre pays fut le premier grand combat de sa vie", a souligné M. Benflis.

Pour le secrétaire général de l'Organisation nationale des Moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, le leader révolutionnaire Aït Ahmed a été "un homme au riche et au long parcours, qui a adhéré dès son jeune âge au mouvement national pour allumer les première mèches de la Révolution algérienne".

Il a ajouté qu'"Aït Ahmed, en plus d'être un militant révolutionnaire, était un visionnaire", appelant à "s'inspirer et à suivre son exemple pour que l'Algérie conserve ses acquis, notamment la paix et la stabilité".

Pour le Front national algérien (FNA), le défunt Aït Ahmed, une des personnalités qui ont contribué à la gloire de l'Algérie, s'était engagé dès son jeune âge dans la lutte contre le colonisateur français.

Le président du FNA, Moussa Touati a souligné que "le défunt avait poursuivi sa lutte sans relâche pour l'édification d'un Etat de droit, fondé sur la justice sociale, l'équité et la liberté d'expression".

De son côté, le président du Mouvement de la société pour la Paix (MSP), Abderazzak Mokri, feu Aït Ahmed était un "symbole" pour tous les Algériens, ayant fortement contribué, avec ses frères d'armes, à l'indépendance de l'Algérie.

M. Mokri a souligné que les valeurs et les principes de ce moudjahid "n'allaient pas s'éteindre avec sa disparition, car il les a légués, en héritage, à toute une génération de militants pour continuer le combat pour la démocratie et le respect des droits de l'homme".

Pour le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcene Belabès, Aït Ahmed a été et restera "un repère pour tous les militants épris de liberté et de démocratie" dont le nom est marqué en or dans l'Histoire de l'Algérie comme étant un militant fidèle à ses convictions.

"Aït Ahmed fait partie des rares militants à avoir continué le combat au lendemain de l'indépendance en dépit du fait que le pouvoir lui a fait payer ses positions", a-t-il affirmé.

Pour Ramdane Taazibt, cadre au Parti des Travailleurs (PT), Aït Ahmed appartient à "tous les Algériens et demeure un grand homme qui a préparé activement la Révolution algérienne".

"Aït Ahmed a continué, a-t-il dit, son combat pour le parachèvement de la démocratie même après l'indépendance. Sa lutte pour la liberté d'expression, les droits de l'homme et l'instauration de l'Etat de droit, il l'a perpétuée jusqu'à sa mort".

(APS)