L'informel au Souk H'lima : Des citoyens mécontents de l'insalubrité

Publié par Abed Meghit le 24-12-2015, 16h58 | 37

Le commerce informel prospère à Tissemsilt dans une impunité presque totale et au vu et au su de tous. Les commerçant clandestins, qui exerçaient dans un passé récent dans les zones périphériques, s'installent petit à petit à l'intérieur du tissu urbain de la ville  au  lieudit « Souk H'lima » où certains poussent la provocation jusqu'à exercer des activités sédentaires sans jamais être inquiétés.. Selon des statistiques officieuses révèlent que plus de 100 marchands illicites activent au  souk h'lima .

L'activité la plus gangrenée par le commerce informel à Tissemsilt est la vente des fruits et légumes. 95% des commerçants, qui exercent dans  ce souk  situé à haï Sbaâ au chef-lieu de wilaya, ne disposent pas de registres du commerce. Presque tous les secteurs d'activité subissent les foudres du marché informel.

Le marché de l'automobile est menacé par le phénomène, de même que les produits électroménagers, les produits cosmétiques et même les produits alimentaires. La liste des secteurs gangrenés par l'informel est longue.

Ces dernières années, on assiste même à une «reconversion » des commerçants licites qui trouvent l'idée de travailler dans l'ombre intéressante, voire plus rentable. Ces commerçants clandestins sont, théoriquement, passibles de sanctions aggravées, et ce, conformément à la législation en vigueur, notamment les mesures et dispositions réglementaires fixées par la loi 09/03 du 25 février 2009 relative à la répression des fraudes et à la protection des consommateurs (publiée au Journal officiel n°15 en date du 8 mars 2009). Sur le terrain, c'est une autre réalité.

Il suffit de se rendre au haï Sbaâ, pour prendre conscience de la gravité de la situation, et de l'insouciance des uns et des autres. Des produits de tous genres, sont exposés  pour vente. Par ailleurs, les résidents de la cité haï Sbaâ sont confrontés quotidiennement à un calvaire.

Cette artère piétonnière connait une grande activité, vu qu'elle est située dans lieu stratégique, par la présence de plusieurs commerces. En effet, tout au long de ces ruelles, s'active un souk informel, ou tous les riverains, ainsi que les habitants de la ville de Tissemsilt viennent faire leurs achats.

Par conséquent, l'hygiène est totalement absente, les vendeurs ne se soucient jamais de saleté qu'ils laissent derrière eux. Ce qui est inadmissible,  c'est que ce souk se transforme en un véritable marécage et le passage devient impossible pour les clients et les passants.
Abed Meghit

La célébration du Mouloud Ennabaoui Echarif à l'Ouarsenis dans la pure coutume de tradition

Les Tissemsiltis n'ont pas dérogé à la règle pour célébrer comme il se doit le Mawlid Ennabaoui Echarif, en ce XXIe siècle. Déjà, dans la soirée mercredi, la grande mosquée « Abou Bakr Essedik » de la ville de Tissemsilt a regroupé, en son enceinte, des centaines de fidèles qui, ont assisté à une cérémonie religieuse marquée par la récitation des versets du Coran, suivie d'une cérémonie de récompenses des meilleurs récitants du Coran, parmi les jeunes ayant pris part à un concours organisé par la Direction des Affaires religieuses.

Ce climat de commémoration s'est poursuivi, à travers toutes les mosquées de la région de l'Ouarsenis, ou des soirées religieuses marquées des récitations collectives du coran et des chants religieux " Madeh ", ont été de mise, célébrant ainsi la naissance du prophète Mohamed (QSSSL). Au cours de ce rendez-vous religieux,

les imams ont mis en exergue dans leurs interventions les significations profondes de l'événement de la naissance du prophète et de sa conduite. Les fidèles, que ce soit dans les mosquées ou chez eux, ont attendu l'heure présumée de la naissance du prophète et les femmes ont lancés tout de suite des youyous comme le veut la tradition, en chantant et allumant des bougies, mères et enfants chantent des chansons à cette occasion: talaâ el badrou, hayaou nzourou, bine mekka wel madina, zad Ennabi etc., sans compter le henné pour les tout-petits. Dans les rues en revanche, c'est un autre spectacle qui s'est offert à nous.

Les enfants pour la même occasion n'y sont pas allés de mains mortes pour exprimer à leur manière leur participation à la fête par des... pétards à chaque coin de la rue. Heureusement, rien de déplorable n'a été relevé, tant ces charges explosives pour le moins dangereuses pour ces mômes innocents, introduites illicitement dans notre pays, sont jetées parfois pour s'amuser sur les passants. Enfin, la célébration du Mawlid Ennabaoui El Charif a donné lieu dans la région de l'Ouarsenis à une joie collective et de convivialité, haute en couleurs.