29e Conférence de l'unité islamique à Téhéran : les participants appellent à s'unir pour combattre l'extrémisime

Publié par DK News le 28-12-2015, 17h15 | 34

Les participants à la 29e Conférence internationale de l'unité islamique, qui s'est ouverte dimanche à Téhéran, ont appelé les musulmans à unir leurs rangs pour combattre l'extrémisme et la violence prônés par les groupes terroristes tels que l'organisation autoproclamée «Etat islamique» (EI/Daech).

«Nous devons nous lever contre l'idéologie et le discours de la violence» propagés par les groupes armés tels que Daech et «nous unir», a déclaré le président iranien Hassan Rohani lors d'un discours prononcé à l'ouverture de l'édition, placée sous le thème «Les défis qui interpellent le monde musulman». Il a invité «tous les Etats islamiques dans la région et au-delà» à agir en ce sens.

Se demandant «combien de bombes et de missiles avaient été achetés aux Etats-Unis au cours de cette dernière année», il a estimé que si l'argent ainsi dépensé avait été «distribué au musulmans pauvres» il n'y aurait pas «de gens qui vont se coucher affamés».

«Nous devrions savoir que la terreur et le terrorisme ne seront pas détruits par les bombes», a estimé le président iranien en affirmant que les conflits dans la région profitaient à Israël et aux «anti-musulmans».

De son coté, le président du Conseil suprême islamique d'Irak, Ammar al-Hakim, a estimé que la seule alternative pour lutter contre «le takfirisme et l'extrémisme» c'est de «rétablir le dialogue entre les musulmans». «Il ne suffit pas d'émettre des messages de condamnation, ou d'organiser des congrès. Il faut agir désormais», a-t-il dit.

Pour sa part, Mohamed Mohaqiq, homme politique afghan, a qualifié Daech de «tumeur cancéreuse» qui réunit «des groupes takfirstes similaires qui activent en Irak, Syrie et le Yémen».Il a souligné, à ce titre, que «la violence n'a aucun lien avec l'islam et que ce type d' idées est l'oeuvre des sionistes qui a pour objectif la division des musulmans».

Prennent par à cette Conférence de trois jours, près de 400 invités étrangers, des personalités politiques, religieuses et culturelles issus de 70 pays.Les participants qui ont constitué 14 commissions de travail, vont débattre de la situation actuelle du monde musulman, les raisons et les solutions des crises actuelles. Un atelier de travail sera consacré aux sciences et aux technologies dans les pays musulmans.