Révision constitutionnelle : Consolider la stabilité du pays et le préserver des dangers de manipulations politiciennes

Publié par DK News le 29-12-2015, 14h44 | 32

Le processus de la révision de la Constitution entame sa dernière ligne droite après que le président de la République Abdelaziz Bouteflika eut validé l’avant-projet de ce texte fondamental.

Il s’agit du parachèvement du processus des réformes politiques entamé en 2011, la révision de la Constitution étant un couronnement de ces réformes ayant permis à l’Algérie de se doter de lois et d’institutions à même de consolider la démocratie et la bonne gouvernance. Le chef de l’Etat a validé l’avant-projet, qui avait fait l’objet de larges consultations.

A cet effet, deux rounds de consultations ont été menés en 2011 et 2014 au cours desquels des personnalités nationales et politiques, des partis politiques et des associations de la société civile ont été consultés pour aboutir à une mouture puis à un avant-projet, validé par le chef de l’Etat.

Deux Conseils restreints ont déjà été tenus par le président de la République qui a décidé d’accélérer le processus en soumettant l’avant-projet au Conseil des ministres puis au Parlement pour que la nouvelle Constitution soit adoptée en 2016. Il s’agit en fait de la concrétisation d’un engagement, pris par le chef de l’Etat dès son investiture en 1999, de mener des réformes politiques profondes.

En ce sens, il avait entamé ce processus par le rétablissement ou la réhabilitation des institutions de l’Etat, avec notamment l’organisation des élections pour renouveler de manière démocratique les Assemblées communales, de wilaya et nationale.

Par la suite, plusieurs lois organiques ont été promulguées dotant ainsi le pays d’un arsenal juridique à même de renforcer l’Etat de droit en Algérie. Ce processus s’est encore accentué à partir de 2011, ce qui a permis de renforcer l’ouverture démocratique avec de nouvelles lois organiques relatives notamment au régime électoral, aux partis politiques et à l’information. C’est à la faveur de ces lois que de nouveaux partis politiques ont été agréés et ont pu participer aux élections législatives et locales de 2012 et à l’élection présidentielle en 2014.

Pour rappel, le chef de l’Etat avait choisi la date du 1er novembre 2015, coïncidant avec la commémoration du 61ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, pour annoncer que le projet de révision constitutionnelle sera bientôt rendu public.

En somme cette révision constitutionnelle va dans le sens de renforcer et préserver l’unité nationale et projeter l’Algérie vers la modernité. Un projet à même de permettre au pays de relever des défis d’avenir et consolider la stabilité du pays tout en le mettant à l’abri des dangers de manipulations politiciennes.

Kamel Cherif