L'intégration de la femme rurale dans les métiers agricoles contribue aux efforts de la relance économique, a estimé dimanche à Constantine la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem.
«Le département de la solidarité nationale, conformément aux directives du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, visant à faire du secteur de l’agriculture une source de richesse, encourage l’intégration des femmes rurales dans les métiers agricoles», a indiqué la ministre au cours d’une visite de travail dans cette wilaya.
Une convention avec le secteur de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche a été déjà signée «pour favoriser et optimiser l’intégration de la femme rurale», a souligné la ministre, précisant que son département ambitionne de faire émerger «les familles productives dans les métiers agricoles».
Dans ce contexte Mme Meslem qui a fait part de l’importance du secteur de la solidarité nationale dans le développement local, a indiqué que «toutes les facilitations nécessaires seront accordées aux femmes évoluant dans les zones rurales et désirant intégrer le monde agricole».
Appelant les différents intervenants (gouvernement, société civile, élus et médias) à faire de 2016 une année de la solidarité par excellence, la ministre a indiqué que plusieurs programmes de lutte contre la précarité sociale ont été initiés par l’Etat, affirmant qu’il était grand temps aujourd’hui de passer à un mode de gestion «plus rigoureux, basé sur la rationalisation des dépenses publiques».
Dans ce contexte, la ministre, qui a insisté sur l’aspect «humanisation» dans la concrétisation des différentes actions de solidarité, a indiqué que son département œuvre actuellement à réussir le nouveau programme d’accompagnement et de prise en charge des personnes âgées notamment. Concernant la prise en charge professionnelle des personnes aux besoins spécifiques, Mme Meslem qui a mis l’accent sur l’impact du sens de la solidarité, a affirmé que les droits de ces personnes sont garantis par la loi.
S’agissant des personnes atteintes d’autisme, la ministre a indiqué que des classes destinées à ces malades ont été déjà ouvertes dans les différents centres psychopédagogiques, rappelant la prochaine ouverture de classes intégrées pour les enfants autistes dans les écoles.
La ministre a également souligné que les personnes ayant été prises en charge jusqu’à l'âge de 18 ans dans les différents établissements psychopédagogiques dépendant du secteur de la Solidarité nationale peuvent intégrer les structures de la formation professionnelle et les centres d’aide par le travail (CAT) .
La visite de la ministre se poursuivra demain à Constantine où elle devra assister à l’ouverture de la 17e semaine nationale du saint Coran, prévue à la salle Ahmed- Bey.