L'ANR salue l'avant-projet de révision constitutionnelle

Publié par DK News le 09-01-2016, 23h38 | 28

L'Alliance nationale républicaine (ANR) a salué hier par le biais de son secrétaire général Belkacem Sahli l'avant-projet de révision constitutionnelle qui consacre "de nombreux acquis démocratiques à même de consolider l'unité et l'identité nationales et de renforcer l'Etat de droit".

Dans une allocution à l'ouverture des travaux du bureau national du parti, M. Sahli a précisé que l'avant-projet de révision constitutionnelle "consacre la forte volonté du pouvoir de parachever les réformes politiques et de les approfondir en ancrant une démocratie sereine et participative".

Le projet consacre par ailleurs, ajoute M. Sahli, "les aspirations légitimes de la société vers plus d'ouverture et davantage de droits et de libertés ainsi que de nombreux acquis démocratiques liés notamment à la sauvegarde de l'unité et de l'identité nationales et au renforcement de l'Etat de droit".

Il a en outre salué "la constitutionnalisation des principes souverains de la politique extérieure concernant notamment le rejet de l'ingérence dans les affaires internes des pays et la nécessité de privilégier les solutions pacifiques dans les conflits". M. Sahli a indiqué que des propositions seront adressées au président de la République, ajoutant que l'ANR estime "important d'introduire celles-ci dans le texte du projet".

Selon M. Sahli, ces propositions qui seront débattues au prochain conseil national, concernent notamment "le nomadisme politique", une question qui doit être traitée, selon l'ANR, par une loi organique et non par un seul article dans la constitution".

L'ANR propose également d'"invalider tous les élus (députés ou élus locaux) qui ne respectent pas leurs engagements comme cela est en vigueur dans de nombreux pays".

L'ANR ne voit pas d'inconvénients que des compétences parmi la communauté à l'étranger se portent candidats aux hauts postes de responsabilité du pays".

A propos des mandats présidentiels, M. Sahli a estimé que leur limitation "n'est pas un critère de pratique démocratique", soulignant qu'il faut trouver des mécanismes juridiques qui garantissent l'intégrité des élections et l'impartialité de l'administration.