Un total de 448 membres du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) ont été éliminés, depuis la mi-décembre, lors d'opérations sécuritaires lancées dans le sud-est de la Turquie, selon un nouveau bilan établi par l'état-major des forces armées turques (TSK).
Les plus lourdes pertes dans les rangs du PKK ont été enregistrées à Cizre (province de Sirnak aux frontières avec l'Irak et la Syrie) où treize membres du PKK ont été tués, samedi, portant à 252 le nombre de rebelles éliminés dans ce district.
A Silopi, considéré avec Cizre comme des bastions de la guérilla, trois terroristes ont été abattus dans ces opérations qui se poursuivent dans ce district où un couvre-feu est décrété depuis plus d'un mois, a ajouté la TSK.Plusieurs armes, "un lance-roquettes et des munitions" ont été saisis et le nombre de rebelles tués à Silopi s'élève à 122, selon la même source.
Les forces de sécurité turques ont, en outre, éliminé quatre autres "terroristes", terme utilise par l'armée pour désigner les éléments du PKK, à Sur, centre historique de Diyarbakir, portant à 74 le nombre de rebelles tués depuis le déclenchement de ces opérations sécuritaires d'envergure.
Près de 10.000 éléments des forces de sécurité, équipés d'armes lourdes, participent à ces opérations lancées contre le PKK dans les provinces de Diyarbakir,Sirnak et Mardin et où plus de 200.000 habitants ont fui les affrontements. Les attaques du mouvement rebelle contre les forces de l'ordre avaient repris depuis l'attentat-suicide de Suruç, le 20 juillet dernier, qui avait fait 34 morts.