Le réseau autoroutier algérien EST-OUEST est en voie de réception définitive ne restant à réaliser que les pénétrantes qui relieront les villes des Hauts Plateaux au réseau « littoral ».
C’est dire que la mission de mise à niveau des infrastructures routières est globalement réalisée dynamisant les échanges inter wilayas, le commerce, le fret des poids lourds sur l’ensemble du territoire.
Pour l’heure, la fonction d’entretien du réseau est dominante et les services du ministère des Travaux Publics, les organismes sous-tutelle y veillent particulièrement. Ce département ministériel a ouvert un créneau pour que ses cadres interviennent sur tous les sujets qui touchent à la recherche scientifique en ce domaine (les atteintes au cadre tracé et les pollutions visuelles sur les routes algériennes ont été sériés et des rappels à l’ordre signifiés aux usagers de la route autant qu’aux responsables de son exploitation).
Fusion Le ministre des Travaux Publics ayant annoncé au début du mois de septembre la fusion de deux entités : L’Agence nationale des autoroutes et l’Agence de gestion des autoroutes. Depuis le projet a été soumis à un conseil de gouvernement qui l’a adopté et transmis au SGG (Secrétariat général du Gouvernement) pour sa mise en forme définitive.
La promesse de réaliser cette fusion en 2016 est tenable : elle sera effective d’ici deux à trois mois.
C’est très important pour l’exploitation et l’entretien futurs de ces voies de communications qui devront en passer par le péage.
Infrastructures
La fusion sera le préalable à la définition des barèmes de péage qui ne sauraient intervenir avant la construction des guérites de paiement, l’existence d’aires de repos et les installations de surveillance sur tout le réseau.Ces travaux nécessitent des appels d’offres qui devraient suivre la fusion de l’ANA et de l’AGA.
O.L.