Université : Début des travaux de la Conférence nationale sur l'évaluation du système LMD

Publié par DK News le 12-01-2016, 19h26 | 71

Les travaux de la conférence nationale sur l'évaluation du système LMD (Licence-master-doctorat) ont débuté hier au Palais des nations, Club des Pins (Alger) en présence de 800 participants représentant le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ainsi que des entreprises socio-économiques et des organisations syndicales.

La séance inaugurale de cette conférence a été marquée également par la présence de membres du gouvernement, ainsi que des membres de la commission nationale de l'évaluation, la commission nationale de la qualification universitaire, la commission nationale chargée de la qualité dans l'enseignement supérieur et des représentants de l'Académie des sciences et de la technologie.

Les travaux de la conférence se dérouleront en 4 ateliers dédiés à l'amélioration de la qualité des formations supérieures, la relation de l'université avec le secteur économique, la gouvernance et la vie estudiantine.


La révision constitutionnelle garantit les libertés académiques

Le projet de révision constitutionnelle garantit les libertés académiques et celle de la recherche scientifique, a déclaré hier à Alger, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Tahar Hadjar. 

"Le projet de révision constitutionnelle garantit les libertés académiques et la liberté de recherche scientifique dans le cadre de la loi et souligne le rôle de l’Etat dans la promotion et la valorisation de la recherche scientifique au service du développement durable", a-t-il déclaré dans son intervention à la Conférence nationale sur l’évaluation du système LMD.

La création d’un Conseil national de la Recherche scientifique et des technologies, proposée par le projet de texte, "intervient comme une pierre supplémentaire qui renforce l’édifice de la recherche scientifique et du développement technologique, à un moment où notre pays doit réussir un saut qualitatif dans ce domaine autant vital que sensible", a ajouté le ministre.

Ce projet "garantit le droit à l’enseignement et sa gratuité dans le secteur public dans les conditions fixées par la loi", a-t-il expliqué, ajoutant que le texte "consacre le rôle de l’Etat à veiller à l’égal accès à l’enseignement et à la formation professionnelle".


Système LMD : Renforcer les acquis, corriger les dysfonctionnements

Le but de la conférence nationale sur l’évaluation du système LMD (licence-master-doctorat) est de renforcer les acquis, tout en s'attelant à corriger les dysfonctionnements liés à ce système, a affirmé hier à Alger le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar.
"Le but de cette conférence est de relever les forces et les faiblesses enregistrées sur ce système (LMD), afin d’en renforcer les acquis et corriger les dysfonctionnements", a indiqué M. Hadjar à l’ouverture de la conférence dont les travaux se tiennent au Palais des nations, Club des Pins.
Il a estimé, dans ce sens, que le recours constant à l'évaluation "n'est pas propre à l’université algérienne, mais l'apanage de toutes les universités dans le monde qui ont opté pour le système LMD", expliquant que "tout système est, constamment, sujet à évaluation en vue de son amélioration". Le ministre a fait remarquer que cette rencontre est une opportunité de parvenir à des "approches de remédiation adéquates", précisant que "ce travail nécessite l’apport de l’ensemble des acteurs de l’université algérienne et de ses partenaires  afin de permettre à celle-ci de jouer le rôle qui lui sied dans le développement global de la société".
Rappelant que le système LMD a été mis en oeuvre dans 10 établissements pilotes avant sa généralisation à l’ensemble des universités du pays, le ministre a fait savoir que le nombre cumulé de diplômés de ce système "avoisine actuellement 1.015.400". Il a relevé que le système LMD "a montré quelques dysfonctionnements dans son application, à l'exemple de la pléthore de Licences qui était à l’origine d’une mauvaise visibilité de ce titre au niveau des secteurs utilisateurs".
"Cette carence a amené le secteur à réviser les programmes de formation de la 1re et 2e année ce qui a permis de réduire le nombre de licences, qui était de 5.000, à 176 seulement".
Par ailleurs, le ministre a fait état d'"avancées" réalisées en matière d’encadrement, relevant que l'effectif "est passé de 25 229 enseignants en 2005 à 53.622 en 2015".
Il a évoqué, dans ce sens, deux programmes d’appui à la formation des formateurs, dont le "programme national exceptionnel" qui a mobilisé 4 200 bourses pour les enseignants en phase de doctorat et 1 500 bourses de doctorat pour les étudiants majors de promotion".
Le ministre a annoncé également l’organisation de deux rencontres similaires l’année prochaine, l’une consacrée à la recherche scientifique et l’autre aux œuvres universitaires.