Le système LMD n’est pas remis en cause

Publié par DK News le 13-01-2016, 19h00 | 36

Le système LMD n’est pas remis en cause, a indiqué mardi à Alger le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar, précisant que l’objectif est d’évaluer ce système pour «rectifier» l’approche en introduisant des recommandations pour la prochaine rentrée universitaire.

«En réalité, nous ne remettons pas en cause le système LMD (Licence- Master-Doctorat). Nous essayons juste d’évaluer pour, ensuite, rectifier ce qu’il y a lieu de rectifier», a déclaré le ministre dans une conférence de presse animée en marge de la Conférence nationale d’évaluation du système LMD, une rencontre élargie au secteur socio-économique.

Le ministre a souligné, dans ce sens, «l’impératif de s’adapter et d’actualiser les méthodes d’enseignement eu égard aux mutations que connait, sans cesse, la société».Interrogé sur des cas de disparité dans l’encadrement, le ministre a promis «la mobilisation de tous les moyens humains et technologiques pour effacer toutes ces disparités».

Il a relevé, à cet effet, la détermination à généraliser l’utilisation de la visioconférence en présentant un cours d’une université à une autre. S’agissant des classements des universités algériennes sur le plan international, le ministre a affirmé que «la finalité des organismes auteurs de ces classements n’est pas scientifique, mais plutôt commerciale».

Il a indiqué, à ce propos, qu’aucun organisme de classement ne «s’est déplacé en Algérie pour voir le fonctionnement de nos universités», regrettant que «l’évaluation se fait à distance».Il a relevé que les universités algériennes ne sont pas dans le bas du classement, citant «l’existence de l’université algérienne à la place 2000 sur les 27.000 existantes dans le monde».

Interrogé sur l’article 51 du projet de révision constitutionnelle qui exige la nationalité algérienne exclusive pour l’accès aux hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques, M. Hadjar a soutenu que «l’article ne pose problème dans le sens ou le statut de chercheur ne représente pas un poste politique».

Evoquant le partenariat, le ministre s’est dit satisfait du niveau «positif» atteint dans la coopération avec l’Union européenne. Il a précisé, dans ce sens, que «cette coopération a permis à des universitaires algériens de bénéficier de l’expérience des leurs homologues d’universités européennes».Les travaux de la Conférence se sont poursuivis en quatre ateliers et les recommandations de cette rencontre devaient être rendues publiques hier.