Hadjar l’a réitéré : Les universités financées à 100% par le Gouvernement

Publié par DK News le 14-01-2016, 21h27 | 48

Les universités continueront à être financées à 100% par le gouvernement, a affirmé mercredi à Alger le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar.

«Le financement de toutes les universités reste à 100% gouvernemental, cette opération étant du ressort du gouvernement», a indiqué M. Hadjar lors d'une conférence de presse animée à l'issue de la Conférence nationale sur l'évaluation du système LMD (Licence-Master-Doctorat).

La loi permet aux universités et aux centres de recherche «d'obtenir des ressources financières supplémentaires» dans le cadre de leurs diverses activités scientifiques (consulting et réalisation d'études pour au profit d'institutions ou d'entreprises, formations intensives en langues étrangères, formation en certificat d'aptitude à la profession d'avocat +CAPA+ ou vente de produits pharmaceutiques ou mécaniques). «50% des revenus de ces activités reviennent aux enseignants, conformément à la loi», a-t-il ajouté. Toutes les universités privées de par le monde «n'exercent qu'après obtention d'un agrément délivré par le ministère de tutelle», a précisé M. Hadjar, soulignant que la loi algérienne autorisait la création d'universités privés selon un cahier des charges bien défini».

Le ministère s'attelle actuellement à l'examen de 4 demandes pour l'ouverture d'universités privées en Algérie, a-t-il dit. Par ailleurs, M. Hadjar a indiqué qu'il n'y avait «pas de différence», auprès des services et instances de la Fonction publique, entre la licence octroyée dans l'ancien système universitaire et celle du système LMD «en vertu du décret publié en 2007».

«La différence qui réside dans le nombre d'années d'études entre l'ancien système et le système LMD n'est qu'une question règlementaire», a-t-il souligné. M. Hadjar a appelé les étudiants licenciés de l'ancien système désirant poursuivre leurs études supérieures à «s'intégrer» dans le nouveau système, car «les concours de magister ne seront plus organisés à l'avenir».