Radiologie : La formation de 72 spécialistes par an reste "insuffisante"

Publié par DK News le 15-01-2016, 19h26 | 38

Le renforcement de la formation de spécialistes en radiologie et imagerie médicale a été souligné hier par le président de la Société algérienne de radiologie et d'imagerie médicale (SARIM), Noureddine Bendib, qui a estimé que la formation de 72 spécialistes par an restait "insuffisante".

Intervenant lors du 13ème congrès maghrébin de radiologie, M. Bendib a indiqué que le nombre de spécialistes (environ 72) en radiologie et en imagerie médicale, formés chaque année par les facultés de médecine, demeurait "insuffisant". "Même si le nombre total de ces spécialistes est important (1.000 spécialistes), par rapport aux pays voisins comme le Maroc et la Tunisie (600 spécialistes), il reste en deçà des besoins de la population dans ce domaine", a-t-il ajouté.

Il a rappelé dans ce sens l'intérêt qu'accorde la SARIM à la formation, à la formation continue et à l'échange d'expériences et d'expertise, notamment avec l'élite nationale établie à l'étranger. Cette rencontre scientifique de deux jours porte notamment sur la généralisation de l'imagerie interventionnelle, utilisée désormais dans le traitement des maladies cardiovasculaires et cancéreuses grâce aux avancées scientifiques et technologiques réalisées en la matière. Le président de la Société tunisienne de radiologie, Hatem Rajhi a indiqué que "les pays de la région du Maghreb où certaines maladies ont la même prévalence, utilisent l'imagerie interventionnelle qui est une technique de pointe dans le traitement des maladies délicates comme les malformations veineuses et lymphatiques".

De son côté, le président de l'Association française de radiologie, Daniel Krausé a parlé de l'imagerie interventionnelle dans les infiltrations cervicales, ajoutant que cette techniques a fait ses preuves avec un taux de réussite de 9 cas sur 10.

Il s'agit, a-t-il dit, d'une technique moins coûteuse et ne nécessite pas une longue hospitalisation du patient, ajoutant que ces procédés sont utilisés également dans les embolisations des anévrismes des artères digestives. Il a ajouté que l'imagerie interventionnelle était utilisée également dans le traitement des tumeurs à un stade développé à travers la cautérisation par radiofréquence.