Les «Quatre chemins» en plein essor : Qui l’eût cru

Publié par Arslan-B le 18-01-2016, 19h51 | 42

C’est la « poussée asperge ». Un essor fulgurant notamment au plan urbanistique et ce en l’espace de quatre à cinq ans à peine.

Cette agglomération longtemps considérée comme « proche banlieue » du chef-lieu (Bejaia) de la wilaya et qui n’avait ni boulangerie-pâtisserie, ni boucherie, ni pharmacie, ni cabinets de médecins ou de chirurgie-dentaire et tout juste une très ancienne école primaire (ex-école Orphila, coloniale…) et tout juste une cité-ghetto dénommée « Bouldjeloud » est en passe d’acquérir le statut de « moyenne » commune à elle-seule, de rendre jalouses bien des macro-cités assez nanties du chef-lieu, qui plus est avec à la clé le modernisme et l’esthétique d’une architecture réfléchie, fonctionnelle, attrayante ô combien !

A la grande joie des familles et des écoliers, enfin un CEM flambant neuf et déjà opérationnel (en attendant un lycée, afin d’éviter aux chérubins des « Quatre chemins » de continuer à arpenter plus de deux kilomètres pour se rendre au Lycée ex- « Triq S’tif (ex-collège technique de l’ère coloniale, jouxtant le vieux stade Ben Allouache). Il est vrai que l’avènement de la superbe gare routière de Bejaia implantée aux « Quatre chemins » aura été « l’élément enclencheur » par excellence de cette fulgurante métamorphose de cette pourtant mythique « proche banlieue ». Mythique en ce sens qu’elle est le véritable et incontestable portail de la capitale des Hammadites, Bejaia, ouvrant également la voie vers les wilayas limitrophes, en l’occurrence Sétif, Jijel (et donc Constantine etc…) mais également…Alger ! Le superbe joyau d’architecture qu’est l’hôtel « Le Sarrasin » est venu telle une couronne sur un vaste ensemble d’immeubles et de commerces ayant soigneusement veillé à arborer beauté et modernité. Les structures de restauration rapide, les autres commodités urbanistiques (alimentation générale, pâtisseries, quinquailleries et autres, services…). Tout ce « dispositif » propre à une…ville digne de ce nom existe désormais aux « Ket chmène » (Quatre chemins). La population en est fière, fière aussi (sinon surtout !) de savoir que cet autre bijou qu’est l’aéroport Abbane-Ramdane Soummam « leur appartient ! », en ce sens qu’il se trouve à deux pas de chez eux. Et puis, qui dit mieux : Le bon vieux Pont de la Soummam non seulement demeure (une relique de près de deux cents ans) mais il est, en plus, depuis quelques années, épaulé par deux autres ponts. Une réalisation algérienne. C’est, désormais, « Les trois ponts de la Soummam ». En attendant juste la réhabilitation de la plage de Sidi Ali L’bhar ( une agglomération jumelle), également à deux pas, l’échangeur étant sur le point d’être achevé…Les « Quatre chemins » seront , comme on dit chez nous, « sortis des bottes ». Quel essor ! Pourvu que ça continue… (Nous y reviendrons avec force détails sur ce cas quasi phénoménal, relativement parlant, bien sûr…).

Arslan-B