Ateliers sur la réforme des lois régissant les affaires publiques après l'achèvement du processus de révision constitutionnelle

Publié par DK News le 18-01-2016, 22h05 | 23

Le ministre de l'intérieur et des collectivités locales, Noreddine Bedoui a affirmé lundi à Alger que des ateliers pour la réforme de textes régissant les affaires publiques dont les lois sur les partis, les associations et les élections seront organisés, juste après l'achèvement du processus de révision constitutionnelle.

"En application des instructions du président de la République et juste après l'achèvement du processus de révision constitutionnelle, le ministère de l'intérieur organisera des ateliers pour procéder à des réformes profondes de plusieurs textes portant directement sur la gestion des affaires publiques", a affirmé M. Bedoui dans une allocution prononcée lors de l'inauguration "des portes ouvertes sur la commune" à l'Ecole nationale d'Administration (ENA), Ahmed Medeghri.

Ces ateliers seront chargés "de revoir les lois sur les partis politiques, aux associations, les réunions et les manifestations publiques", a-t-il souligné, précisant que le projet de révision constitutionnelle, décidé par le président de la République, "comprend des reformes politiques profondes".

"Il constitue un projet de société qui s'adapte aux mutations survenues dans le monde", a-t-il dit.

La révision constitutionnelle, a-t-il dit, permettra de "consolider la démocratie participative à travers la mise en place d'un cadre juridique qui consacre la participation du citoyen à la gestion des affaires du pays et contribue à la mobilisation des forces vives de la société notamment les jeunes en faveur du développement à tous les niveaux".

Elle constituera, a ajouté M. Bedoui, une occasion pour "exprimer une volonté populaire forte pour l'édification d'un Etat de Droit respectueux des libertés individuelles et collectives".

M. Bedoui a saisi cette occasion pour se recueillir à la mémoire des martyrs qui sont tombés en combattant les "groupe barbares" durant les années 1990 dont les membres des délégations exécutives, les gardes-communaux, les citoyens bénévoles ainsi que les groupes de légitime défense.

La charte pour la paix et la réconciliation nationale votée par le peuple en "toute souveraineté" a permis de réunir les "conditions idoines pour la réalisation d'un développement global grâce au recouvrement de la sécurité et de la stabilité".

La sécurité et la stabilité, a affirmé le ministre, sont devenues une "réalité palpable" à la faveur d'un "processus sain et responsable de réconciliation nationale mis en oeuvre dans la transparence, la vigilance et la flexibilité".