Un gène défectueux augmente de trois fois le risque de développer un cancer de l'ovaire Les femmes, porteuses d'une anomalie sur le gène BRIP1, ont trois fois plus de risque de développer un cancer de l'ovaire, indique une étude. «Environ 18 femmes

Publié par DK News le 20-01-2016, 17h07 | 33

Les femmes, porteuses d'une anomalie sur le gène BRIP1, ont trois fois plus de risque de développer un cancer de l'ovaire, indique une étude.«Environ 18 femmes pour 1.000 développent un cancer de l'ovaire mais le risque s'élève à 58 femmes pour 1.000 pour celles possédant cette anomalie», notent les experts britanniques ayant mené l'étude publiée dans le Journal de l'Institut américain du cancer (JNCI).

Le gène altéré a déjà été identifié comme facteur prédisposant à ce cancer mais c'est la première fois que le risque est quantifié. Difficile à diagnostiquer car il ne provoque généralement des symptômes qu'à un stade avancé de la maladie et qui peuvent être associés à d'autres pathologies (fatigue, ballonnements, douleurs abdominales ou douleurs pelviennes), le cancer de l'ovaire est le plus meurtrier des cancers gynécologiques.

Il est à l'origine d'environ 150.000 décès chaque année dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 60% des femmes en décèdent dans les cinq ans qui suivent le diagnostic. L'étude publiée mardi compare les gènes de plus de 8.000 femmes européennes, comprenant un groupe de malades, un groupe en bonne santé et un groupe ayant eu des antécédents familiaux de la maladie.

«Recenser ces femmes (présentant la mutation du gène, ndlr) contribuera à prévenir plus de cancer et à sauver des vies», souligne l'un des chercheurs, relevant qu'un diagnostic serait d'autant plus important que le cancer de l'ovaire est souvent détecté à un stade avancé quand les chances de survie sont faibles.