Le Brent autour des 27 dollars jeudi à Londres

Publié par DK News le 21-01-2016, 15h12 | 37

Les prix du pétrole hésitaient sur la marche à suivre jeudi, en cours d'échanges européens, après avoir nettement décroché la veille dans un contexte général d'aversion au risque sur les marchés financiers et dans l'attente des derniers chiffres sur les stocks américains de brut.

En début d'après-midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 27,74 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 14 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 16 cents à 28,19 dollars.

Les cours du Brent et du WTI tentaient de se stabiliser jeudi après une nouvelle débandade la veille, dans un marché particulièrement fébrile avant que ne soient dévoilées dans l'après-midi les dernières données sur les réserves américaines de brut, attendues de nouveau en hausse. Les prix du WTI ont vu leur chute s'accélérer mercredi à New York, où ils ont perdu plus de 6%, plombés par la dégringolade des Bourses et l'accumulation d'informations confirmant la persistance des excédents mondiaux.

En outre, les investisseurs attendaient ce jeudi dans l'après-midi les derniers chiffres des stocks américains de brut, dont la publication a été retardée d'une journée en raison d'un jour férié lundi aux ةtats-Unis, un indicateur clé de la demande du premier consommateur de brut au monde.

Les estimations publiées mardi soir par l'association professionnelle American Petroleum Institute (API) ont fait état d'une forte augmentation des stocks de brut américains de 4,6 millions de barils lors de la semaine achevée le 15 janvier.

Les stocks de produits distillés auraient pour leur part progressé de 1,5 million de barils et ceux d'essence de 4,7 millions de barils la semaine dernière, selon les données de l'API rapportées par Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.

D'après la prévision médiane des analystes les stocks de brut se seraient étoffés de 2,2 millions de barils, tandis que ceux d'essence auraient augmenté de 1,9 million de barils, et ceux de produits distillés (dont le diesel et le fioul de chauffage) devraient avoir monté de 800.000 barils.