M. Talai l’a annoncé à Blida : Le projet de la nouvelle Constitution protège les entreprises de transport public de la privatisation

Publié par DK News le 26-01-2016, 21h59 | 28

Le ministre des Transports, Boudjemaa Talai, a affirmé lundi à Blida que le projet de la nouvelle Constitution «protège les entreprises de transport publiques de la privatisation et consacre le principe de propriété publique.»

L’article 17 du projet de nouvelle Constitution consacre le principe de «la propriété de l’Etat des entreprises de transport publiques, terrestre, aérien ou naval, et écarte ainsi toute possibilité de cession de ces entreprises», a indiqué le ministre en marge de sa visite d’inspection de structures relevant de son secteur.

M. Talai a démenti, dans ce contexte, les informations rapportées par certains médias sur la privatisation prochaine de la SNTF, d’Air Algérie et de la Société nationale de transport maritime (Cnan), affirmant que l’Etat est «déterminé à préserver et à protéger ces entreprises».

«La politique actuelle du secteur tend, plutôt, à la modernisation de ces entreprises afin qu’elles puissent être compétitives et à la hauteur de leurs missions», a jouté le ministre, assurant que cette mission ne relève pas uniquement des pouvoirs publics, mais requiert l’implication -(allusion faite à l’entreprise SNTF)- des travailleurs, des cadres et du syndicat pour la mise en oeuvre de cette démarche. Pour concrétiser cet objectif, tendant à réduire la dépendance de cette entreprise du Trésor public et lui assurer, en même temps, une autonomie financière, le département des Transports compte investir énormément dans le domaine de la formation et la qualification du personnel de l’entreprise, a déclaré le ministre.

Interrogé sur une probable ouverture du secteur du transport aérien au capital privé, M. Talai a estimé que la décision d’ouverture ou non ne dépend pas de son département, que la priorité réside, selon lui, dans la poursuite de la modernisation de la flotte d’Air Algérie et le développement de ces dessertes.

Le ministre a exclu, en outre, toute hausse des tarifs dans le transport public, affirmant que les demandes de révision à la hausse de la tarification concernent uniquement le secteur privé et que des rencontres ont été engagées avec les opérateurs privés afin d’aboutir à une solution « en mesure de satisfaire le client et n’affecte pas le transporteur».