La voie ferrée de l'espoir : Désenclavement tous azimuts

Publié par Said Abjaoui le 27-01-2016, 19h00 | 89

Le Directeur Général de l'ANESRIF, (Agence Nationale d'études et de Suivi de la Réalisation des Investissements Ferroviaires),  M. fridi Azzedine était hier l’invité du forum de DK NEWS.

L'agence est un établissement Public à caractère Industriel et Commercial.

Transport des marchandises, transport des personnes, rénovation des lignes ferroviaires, augmentation des capacités de transport constituent des offres de service, en faveur des citoyens, des pouvoirs publics et de l'encouragement des entrepreneurs qui voient en les chemins de fer l'opportunité qui manquait aux entreprise et aux hommes d'affaires de raccourcir les délais d'accès aux marchés et de s'engager dans une politique économique de réduction des coûts.

La mission de développement du pays est bien sûr subordonnée à l'existence de moyens et de capacité à transporter les personnes et les marchandises dans les délais, les coûts impartis et les capacités à transporter. Les ambitions de développement imposent la mise en place de réseaux ferroviaires qui relient les différends ports du pays.

L'Algérie en a t elle les moyens et les capacités requises ? Oui répond sans hésiter le directeur général de l'Anesrif, (Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires).  Le directeur général de l'agence, M. Fridi Azzedine était hier l'invité du forum de DK News. L'agence est un Etablissement  public à caractère industriel et commercial.

Il importe de savoir que l'Anesrif agit au titre de maître d'ouvrage délégué au profit du ministère des Transports et a pour missions principales les études, le suivi de la réalisation des  investissements et enfin, le transfert des réalisations à l'exploitant. Les réalisations de ces infrastructures lourdes sont le résultat d'une volonté politique qui leur a affecté un grand budget à hauteur des ambitions.

Les ressources humaines sont mobilisées également à hauteur des ambitions, à savoir 2107 agents dont 640 cadres, soit le tiers des effectifs. Le programme comprend également la modernisation des infrastructures existantes. Ces dix dernières années, l'Algérie a réalisé près de 2000km de lignes de chemin de fer, le km linéaire revenant à une moyenne dans la plage de 1,8 à 2,1 millions de dinars selon la qualité du terrain, car il faudrait intégrer les ouvrages d'art, principalement les tunnels.

La réalisation des lignes de chemin de fer a des incidences économiques certaines car elles sont tracées de façon à connecter les ports, les cimenteries, les zones industrielles, et d'assurer au moindre coût les transports de marchandises dans les deux sens , soit les importations et les exportations.

L'Etat a mis à disposition des réalisations en cours et des projets décidés qui sont en cours d'études un budget conséquent de 2400 milliards de dinars soit une trentaine de milliards de dollars. Il est prévu de porter à 12000km le réseau national ferroviaire à l'achèvement du programme en cours sachant que 97, 7% sont engagés.

Le directeur général a fait un exposé sur les grands axes de développement du réseau ferré national qui s'articulent autour de 8 à savoir la rocade ferroviaire Nord, celle des Hauts-Plateaux, celle appelée « ligne minière, la pénétrante Ouest, la pénétrante El Gourzi (au nord) Hassi Messaoud (sud),  la pénétrante centre, la boucle Sud-est, la boucle Sud-ouest.