Mise en place en 2016 d’une unité de recherche et de développement technologique (ministre)

Publié par DK News le 27-01-2016, 19h52 | 111

Une unité de recherche et de développement technologique sera mise en place courant 2016 à Boufarik, a annoncé mercredi à Blida la ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Imène Houda Feraoun.

En marge d’une visite au centre régional du contrôle des fréquences radioélectriques de Boufarik, relevant de l’Agence nationale des fréquences (ANF), la ministre a précisé que cette unité de recherche permettra aux jeunes exerçant au Centre de contrôle des fréquences de maîtriser les méthodes de vérification des composantes du matériel technique actuel et tenter d’innover et fabriquer de nouvelles composantes à même de mieux maîtriser le contrôle des fréquences radioélectriques.

Elle a signalé que son département ministériel effectue chaque année des opérations de renouvellement du matériel technique, sans négliger l’aspect de formation dans les moyens technologiques modernes.

"Nous avons constaté que les compétences algériennes dans ce domaine sont d’un niveau élevé, grâce à la bonne formation dont ils ont bénéficié au niveau des universités et centres spécialisés, et qui accomplissent les tâches de maintenance comme il se doit", s’est-elle félicitée.

Elle a ajouté que le matériel utilisé actuellement par l’Agence nationale des fréquences est moderne, mais "cela demeure insuffisant, au vu de l’étendue du territoire national, chose qui impose de combler le manque afin de permettre à l’ANF de couvrir l’ensemble des wilayas".

Le domaine du contrôle des fréquences radioélectriques relève, a-t-elle précisé, de la souveraineté nationale et constitue "un créneau qu’il faut maîtriser, bien encadrer et gérer de façon rationnelle et organisée".

L’Agence nationale des fréquences "œuvre non seulement à protéger ce domaine sur le territoire national, mais également sur le plan international", a-t-elle souligné.

En cas de survenue d’interférences dans les fréquences en mer, au niveau national, le problème est réglé de façon directe par l’ANF, mais en cas d’implication d’un opérateur étranger, l’ANF supervise les opérations de rétablissement de la situation sous l’égide de l’Union internationale des télécommunications, a expliqué Mme Feraoun.

(APS)