La ministre suédoise des Affaires étrangères salue le rôle "constructif et pacificateur" de l’Algérie dans la région

Publié par DK News le 29-01-2016, 14h47 | 41

La ministre suédoise des Affaires étrangères, Mme Margot Wallstrom, a rendu hommage, lors d’un entretien vendredi à Addis-Abeba avec ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, au "rôle constructif et pacificateur" que joue l’Algérie dans "son voisinage immédiat et au-delà".

Au cours de cet entretien, la ministre suédoise a salué, plus particulièrement, le succès de la médiation internationale au Mali qui a permis la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger.

Mme Wallstrom a, par ailleurs, exprimé le soutien de son pays au processus de mise œuvre de cet accord en vue de "consolider les efforts du gouvernement malien, notamment à travers la contribution de son pays par un contingent militaire à la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali)".

Pour sa part, M. Lamamra a souligné la nécessité de maintenir la mobilisation de la communauté internationale auprès des autorités maliennes pour permettre une mise en œuvre "rapide et effective" de l’Accord et favoriser ainsi la réconciliation nationale accompagnée d’actions de développement bénéfiques au peuple malien.

Abordant l’état des relations et de la coopération bilatérale, la ministre suédoise a exprimé le "grand intérêt" de son pays à consolider les liens avec l’Algérie et à renforcer le dialogue et la consultation politique entre les deux pays dans le contexte de la candidature de la Suède au Conseil de sécurité des Nations Unies.

A ce titre, M. Lamamra a mis en relief la nécessité pour cet organe onusien de prendre en charge "de manière démocratique et concertée" les préoccupations de l’Afrique, qui constitue la "plus grande partie" de son agenda.

Le chef de la diplomatie algérienne a, en outre, souligné la "responsabilité politique et morale" qui incombe aux membres élus du Conseil de sécurité dans la consolidation de la paix et de la sécurité dans le monde, en conformité avec le droit international, soulignant tout particulièrement la nécessité d’efforts "accrus" pour la mise en œuvre du plan de règlement de la question du Sahara occidental dans les "meilleurs délais".

(APS)