Volonté britannique de faire bénéficier l'Algérie de l'expertise dans le secteur de la santé (Conseil d'affaires)

Publié par DK News le 16-02-2016, 19h21 | 103

Le Royaume Uni est "toujours disposé'' à faire bénéficier l'Algérie de son expertise pour le développement du secteur de la santé, et notamment la production des médicaments, a affirmé mardi à Londres, la présidente du Conseil d'affaires algéro-britannique (ABBC), Lady Olga Maitland.

"Nous sommes disponibles à approfondir notre coopération dans le domaine de la santé avec l’Algérie qui a besoin de notre expertise et les deux parties ont déjà exprimé une grande volonté de renforcer leurs relations dans ce secteur", a souligné Lady Maitland à l’APS, à la veille d’un sommet sur la santé en Afrique.

 Elle s’est félicitée de la "réussite" et de la "forte présence" britannique en Algérie dans la production des médicaments, prédominant les autres secteurs d’investissement hors hydrocarbures.

Elle a rappelé que le laboratoire pharmaceutique britannique, AstraZeneca projette de construire une "grande usine" pour produire des médicaments à partir de 2018 en Algérie, où le laboratoire est présent depuis 2012.

Outre la production de médicaments pour différents types de pathologies, cardiovasculaire, gastroentérologie, oncologie et diabétologie,  AstraZeneca est engagé en Algérie dans la formation médicale, d’éducation thérapeutique et des soins à domicile.

Lady Olga a relevé aussi qu'une autre firme britannique est présente en Algérie depuis 2001, et produit déjà des médicaments en Algérie depuis 2005.

Il s'agit, a-t-elle dit, du plus grand investisseur étranger en produits pharmaceutiques en Algérie (Boudouaou et Oran).

Le laboratoire pharmaceutique algérien (LPA) première entreprise privée algérienne en industrie pharmaceutique créée en 1991, a été cédé au Groupe GSK en 2009, ce qui a permis à la multinationale d’occuper une place importante sur le marché national.

"L’Algérie est considérée comme une destination stable et favorable à l’investissement", a souligné la présidente de l'ABBC, qui a réitéré que la règle 51/49 régissant les investissements étrangers en Algérie n’a jamais été un obstacle pour les investisseurs britanniques.

Dans une étude récente, Oxford Business Group (OBG) avait souligné que les efforts déployés par l’Algérie pour attirer les investisseurs étrangers vers son industrie pharmaceutique ont apporté leurs fruits.

Il est également mentionné que la  consommation de produits pharmaceutiques est stimulée par le système de santé algérien, qui offre une couverture quasi universelle et une gratuité des soins.

Le Royaume-Uni est présent en force dans le secteur de l'énergie, British Petroleum (BP) étant le premier investisseur dans le secteur de l'énergie en Algérie.

De hauts responsables britanniques avaient exprimé, lors de leurs visites à Alger, le désir d’investir davantage dans le secteur des médicaments mais également dans les équipements et les infrastructures hospitaliers, un marché de plusieurs milliards de dollars.

Des responsables algériens avaient indiqué, pour leur part, que les deux parties ont convenu de faire des projets de partenariat, en cours dans le domaine de la santé, un véritable levier pour que les relations économiques bilatérales hors hydrocarbures se hissent à la hauteur des relations politiques exemplaires entre les deux pays.

(APS)